Tarbes, les pieds sur terre

Par Rugbyrama
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Vainqueur à Auch le week-end dernier, Tarbes pointe à la 6e place de Pro D2 après six journées. Une position intéressante pour un club qui avait connu des difficultés l'an dernier. Pourtant, les Pyrénéens ne s'emballent pas, à l'image de leur entraîneur Philippe Bérot.

Le Tarbes Pyrénées Rugby va bien. Quatre victoires, dont une, toute chaude, à l'extérieur, à Auch, samedi dernier, pour seulement deux défaites, à Oyonnax (28-12) et à La Rochelle (16-6), le bilan est flatteur. "Il est même inespéré", coupe Philippe Bérot, l'entraîneur tarbais. Qui renvoie aux problèmes qui ont "plombé" l'intersaison, quand les Bigourdans n'ont été assuré de leur maintien en Pro D2 que le 30 juin, le jour-même de la fin de la période des mutations. "Neuf joueurs sont partis, pour seulement deux qui sont arrivés" , assène Philippe Bérot.

C'est pour cela qu'avec un effectif restreint, seulement vingt-huit joueurs, et l'intégration de nombreux jeunes du Centre de formation, le staff du TPR peut s'estimer largement heureux de la sixième place, juste devant, justement, Oyonnax et La Rochelle. Philippe Bérot revient sur ces deux défaites : "A Oyonnax, on menait à la mi-temps et à La Rochelle, on rate le bonus défensif à la dernière minute." A Auch, samedi soir, dans le premier des deux derbys consécutifs qu'avait à disputer le TPR avec celui qui l'attend samedi face à Pau, à Maurice-Trélut, les Tarbais ont assuré leur victoire en première mi-temps et géré parfaitement la deuxième. Même réduits à quatorze après le carton rouge infligé par Bruno Bessot à Mickaël Etcheverria.

Les mêmes objectifs

Malgré cette embellie, Philippe Bérot reste persuadé que l'équipe est à l'abri d'un excès de confiance. "Il n'y a aucun sentiment de supériorité qui ressort du groupe; et c'est peut-être, justement, parce que tout le monde sait se remettre en question à chaque match que nous avons de bons résultats. Nous n'avons pas le recul, ou le potentiel, pour cibler les matchs ou les performances. En plus, ce ne serait pas respectueux vis-à-vis de nos adversaires."

Pas de tête qui risquent de tourner, pas d'objectifs revus à la hausse, le souvenir d'un début de saison très moyen l'an passé et d'une fin plus heureuse - "On termine troisième de la phase retour", précise Philippe Bérot suffit à rester prudent par rapport à un éventuel revers de fortune. "J'espère qu'on ne vivra pas l'inverse cette année", confirme Philippe Bérot.

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