Le verre de l'Ain à moitié plein

Par Rugbyrama
  • Oyonnax Johann Authier Pro D2 2010
    Oyonnax Johann Authier Pro D2 2010
Publié le
Partager :

Nettement défaits par Agen dimanche (11-23), les Oyonnaxiens accusent désormais six points de retard sur le leader du classement. Mais les joueurs de l'Ain ne s'avouent pas vaincus et ont même décidé de positiver leur défaite en Lot-et-Garonne.

Christophe Urios le rappelle, "On y verra plus clair à la fin du bloc de trois matchs" qui se terminera à la mi-mars. A ce moment-là, l'USO se sera déplacé à Colomiers et aura reçu Aix, tandis qu'Agen aura affronté Pau et Mont-de-Marsan chez eux. Autant dire que le club de l'Ain possède un calendrier plus favorable que les Lot-et-Garonnais. Il compte pour l'heure six longueurs de retard sur eux et une première place au classement à la fin de la phase régulière est toujours envisageable, malgré les points perdus à Armandie dimanche.

A moins que cette défaite ne coupe les jambes des Oyonnaxiens. Largement dominés dans le combat et en conquête, ils ont terriblement subi et concédé leur premier revers depuis quatre matchs. Marquant, forcément, dans ce qu'on annonçait comme LE choc de cette fin de saison. Christophe Urios réfute cette thèse. Selon lui, la leçon reçue à Agen va même permettre à ses joueurs d'avancer. "Ce genre de matchs en milieu hostile, devant une telle opposition, ça n'arrive pas souvent. Dans une saison, on joue seulement trois ou quatre matchs d'une telle intensité. Alors il faut s'en servir pour grandir."

Positive attitude

Même son de cloche du côté des joueurs. S'il reconnaît que "le meilleur a gagné" dimanche, le demi de mêlée Johann Authier tire des motifs de satisfaction de la sortie agenaise. "Par moments, on a su proposer de bonnes choses, déclare-t-il dans Le Progrès. On ne va pas se mettre la tête sous l'eau. Agen, c'est quand même la meilleure équipe du championnat et on a rivalisé."

Bref, l'USO positive. Elle n'a pas vraiment le choix en fait. Car La Rochelle, Lyon et même Grenoble maintiennent une pression terrible derrière. Les Rochelais comptent seulement trois points de retard et les Lyonnais neuf (avec un match en retard, à Lannemezan). "Si nous ne comblons pas nos lacunes, ceux qui sont derrière vont vite revenir", prévient le deuxième ligne Damien Fèvre. Alors "remettons-nous la tête à l'endroit et repartons du bon pied", conclut Christophe Urios. Colomiers, le prochain adversaire en pleine lutte pour le maintien, ne doit pas l'entendre de cette oreille…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?