La 23e journée en questions

Par Rugbyrama
  • Saimoni VAKA Agen Oyonnax Pro D2
    Saimoni VAKA Agen Oyonnax Pro D2
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Oyonnax peut-il revenir sur Agen ? Lyon peut-il passer devant La Rochelle au classement ? Mont-de-Marsan et Auch peuvent-ils être maintenus dès ce week-end ? L'USBJ est-elle relancée dans la course aux demies? Retrouvez, en quelques questions, les enjeux de la 23e journée de Pro D2.

Oyonnax peut-il revenir sur Agen ?

Pas ce week-end en tout cas. L'USO, défait à Armandie le week-end dernier (11-23), compte maintenant six points de retard sur le leader. Même en cas de victoire à Colomiers et de défaite agenaise à Pau, les Oyonnaxiens reviendraient, au mieux, à un point. Tout serait alors relancé. "Ce sera une journée importante, avec dans le même temps le déplacement de La Rochelle à Lyon, analyse l'entraîneur Christophe Urios dans Midi Olympique. Les résultats de ces trois rencontres peuvent avoir une incidence directe sur la suite de la lutte dans le haut du tableau. Ils peuvent simplifier la lecture du classement." En effet, il reste encore huit journées de championnat et le club de l'Ain possède un calendrier plus favorable que le SUA, sur les deux prochaines journées notamment. Il ira à Colomiers donc, à Pau, à Mont-de-Marsan et à Auch, et recevra Aix, Bordeaux, Grenoble et La Rochelle. Agen, pour sa part, se déplacera à Pau, à Mont-de-Marsan, à Aix et à Tarbes, et accueillera Lannemezan, Colomiers, Narbonne et Lyon.

Lyon peut-il passer devant La Rochelle au classement ?

La réception de La Rochelle par le Lou constituera le gros choc de la 23e journée du Pro D2. Avancé à 16 heures en raison d'un problème d'éclairage à Vuillermet, le match sera déterminant dans la course aux demi-finales à domicile. Les Rochelais, troisièmes avec 67 points, réaliseraient une très bonne opération en cas de victoire. Ils auront à cœur de prendre leur revanche après leur défaite à domicile lors du match aller, 18-19. Mais, même s'ils perdaient, ils ne seraient pas rejoint par les Lyonnais. En effet, le Lou compte actuellement six points de retard sur eux. Un succès des locaux leur mettrait une grosse pression toutefois, car ces derniers reviendraient à trois, voire deux points. Et ils comptent toujours un match en moins, à Lannemezan.

L'Union Bordeaux-Bègles est-elle relancée dans la course aux demies ?

Oui, c’est indéniable. Début novembre, l’Union Bordeaux-Bègles pointait à la 13e place après un départ très décevant (6 défaites en 9 journées). Autant dire que la qualification n’était pas d’actualité. Depuis, les Girondins se sont parfaitement repris puisqu’ils n’ont perdu qu’à quatre reprises en treize rencontres. Si bien qu’aujourd’hui, ils ne sont aujourd’hui qu’à cinq points de la 5e position, la dernière à délivrer un billet pour les demies, occupée à l’heure actuelle par Grenoble. Alors, même si, en coulisses, le club est toujours dans l’incertitude quant à l’avenir de son président, il peut toujours rêver à une fin de saison en apothéose sur le plan sportif. En ce sens, cette 23e journée peut s’avérer décisive. En effet, l’Union se déplace à Aix-en-Provence, quasiment condamné à la descente depuis le week-end dernier. Autant dire que l’occasion de se rapprocher les places qualificatives est belle. Surtout que dans le même temps, Pau, qui précède le club girondin de trois points, reçoit le leader agenais…

Mont-de-Marsan et Auch peuvent-ils être maintenus dès ce week-end ?

Mathématiquement, non. Mais si cela fait plusieurs semaines que Montois et Auscitains sont en position favorable en vue du maintien, cette fois, une victoire ce week-end marquerait, à coup sûr, définitivement le maintien des deux clubs. Les Landais reçoivent la lanterne rouge, Lannemezan, qui n’a plus rien à espérer de ce championnat depuis un certain temps. Ils peuvent donc effectuer le dernier pas vers une survie, quelque peu remise en question après la sanction financière infligée au club par la DNACG (agrémentée d’une perte de cinq points). Du côté des Gersois, le programme du week-end semble moins aisé mais tout de même à la portée des hommes de Grégory Patat. Ils recevront une formation dacquoise engluée dans le ventre mou du championnat. En cas de succès, ils pourront enfin respirer.

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