Puyo : "Quelque chose s'est cassé"

Par Rugbyrama
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Pau, qui reste sur un cinglant revers à Bourg (12-31), a enchaîné trois défaites consécutives. Les demi-finales s’éloignent pour les Béarnais. Le centre Grégory Puyo sait qu’il faudra absolument réagir contre Albi samedi au Hameau.

Avec le recul, comment analysez-vous la défaite à Bourg-en-Bresse ?

Grégory PUYO : (il souffle) Que dire de ce match ? Simplement qu'il a été cauchemardesque. Nous avons raté tout ce que nous avons entrepris. Nous ne nous sommes pas respectés, n'avons pas respecté notre maillot, ni les supporters qui avaient fait le déplacement. Il n'y a rien de positif à ressortir de ce déplacement.

Avez-vous une explication ?

G.P. : Non. Nous avons été déficients dans tous les secteurs de jeu. Il faut d'ailleurs rendre hommage à Bourg, qui a montré qu'on peut tout renverser avec de l'envie.

Pensez-vous que vous avez pris de haut les Bressans ?

G.P. : Non. Nous étions prévenus. Nous savions qu'ils étaient dans une bonne phase, qu'ils avaient gagné à Béziers. Nous ne les avons pas pris de haut, même inconsciemment. Si c'était le cas, ce serait grave. Nous avons seulement tout raté. Ce sont des choses qui arrivent. C'est juste que là, c'est arrivé au plus mauvais moment.

En effet, vous êtes maintenant 7e au classement à cinq points du dernier qualifié potentiel, Lyon et cette défaite à Bourg pourrait coûter très cher au moment du décompte final.

G.P. : Même si mathématiquement, rien n'est fait, nous savons que la qualification s'éloigne. Nous n'avons pas envie de renoncer mais, pour cela, nous devons absolument montrer autre chose. Même s'il n'y a pas le résultat contre Albi ce week-end, nous devons nous rattraper, montrer de l'envie et pouvoir de nouveau nous regarder les yeux dans les yeux. Nous avons besoin de nous rassurer. Nous sommes dans une mauvaise passe. C'est difficile mentalement mais nous voulons y croire. Nous sommes des compétiteurs.

Pau n'a pas gagné depuis le 21 février. Vous aviez pourtant réalisé un très bon début de saison. Que s'est-il passé ?

G.P. : Je ne sais pas. La défaite contre l'Union Bordeaux-Bègles nous a fait très mal moralement. Ensuite, nous avons enchaîné sur deux déplacements à Lyon et à Bourg-en-Bresse et nous n'avons pas su nous remettre dans le droit chemin. Quelque chose s'est cassé. Nous étions sur une bonne dynamique, c'est dommage. Ce revers contre Bordeaux nous a fait plus de mal que nous le pensions. Il faut absolument briser cette spirale négative dans laquelle nous sommes.

Dans quel état d'esprit recevrez-vous Albi samedi ?

G.P. : Franchement, nous sommes tous très déçus mais aussi revanchards. Nous voulons nous révolter, montrer de quoi nous sommes capables et surtout pouvoir nous regarder en face, ce qui n'est pas le cas cette semaine. Nous savons que nous allons passer quelques jours difficiles. Il va falloir essayer de voir ce qui se passe.

Comment se passent les premiers entraînements de la semaine ?

G.P. : L'ambiance est toujours bonne parmi les joueurs mais c'est sûr que la défaite à Bourg a "plombé" tout le monde. Il faut qu'on se serre les coudes, tous ensemble, pour sortir de cette spirale.

Comment en sortir ?

G.P. : En travaillant, en se parlant, en se disant que l'année n'est pas finie. Nous avons manqué trois matchs mais nous avons réalisé une belle saison dans l'ensemble, il ne faut pas l'oublier. Nous devons nous ressaisir contre Albi.

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