Miquel : "Plus de sérénité"

Par Rugbyrama
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Agen, 12e au classement, démarre timidement sa saison. La victoire est donc obligatoire contre l’Union bordo-béglaise samedi. Mais le groupe ne panique pas car il a confiance en ses capacités et sa marge de progression, comme l’explique l’ouvreur Jérôme M

Après ce match contre Bordeaux aura lieu la première trêve du championnat. Comment situez-vous Agen en ce début de saison ?

Jérôme MIQUEL : C'est un début de saison difficile mais il y a quand même des points positifs. Nous possédons par exemple la deuxième attaque du championnat. Nous sommes douzièmes mais seulement quatre journées ont été jouées alors ce n'est pas tellement significatif. Il n'y a pas de quoi s'alerter. Nous travaillons bien, nous parvenons à mettre en place les choses qu'on nous demande. Avec un peu plus de confiance, nous pourrons faire des choses très bien dans ce Pro D2.

Agen compte deux défaites, toutes deux à l'extérieur d'où il n'a jamais rapporté le point de bonus défensif. Comment expliquez-vous ces difficultés hors de vos terres ?

J.M. : Nous pêchons beaucoup en deuxième mi-temps et je ne sais pas pourquoi. C'est inexplicable. Nous savons ce qui se passe et nous avons quand même du mal. A Tarbes par exemple, nous avons encaissé treize points au retour des vestiaires. A côté de ça, nous sommes encore trop indisciplinés et ça se paye à l'extérieur. Il y a peut-être trop d'envie ou un manque de maîtrise.

Le fait que le club est en reconstruction avec dix-sept joueurs arrivés à l'intersaison explique-t-il aussi certaines choses ?

J.M. : Il reste forcément des automatismes à trouver. Nous savons que le club est en reconstruction alors il faut de la patience maintenant. Cela fait partie du rugby et de tout projet à long terme. Nous savions que nous passerions par des moments comme celui-là. Il ne faut pas s'en soucier et simplement avancer. Il n'y a pas d'urgence. Prenons notre temps et les choses viendront d'elles-mêmes.

On sent les joueurs plus sereins que lors des saisons passées. Etes-vous d'accord avec cela ?

J.M. : Oui. A Tarbes, même si nous avons été sanctionnés à de nombreuses reprises, j'étais persuadé que nous allions revenir en fin de match et prendre le point de bonus défensif, voire le match nul. On panique moins que les années précédentes. Cette sérénité vient du fait que, malgré nos points faibles, nous maîtrisons certains secteurs comme la stratégie par exemple. Cela nous donne confiance.

Vous le disiez, l'attaque constitue l'un des bons points de ce début de saison...

J.M. : Nous n'avons pas retrouvé la totalité de ce qui faisait d'Agen une référence à ce niveau mais ce qui est sûr, c'est que c'est par là que nous voulons reconstruire l'équipe. Comme je le disais, nous paniquons moins désormais parce que nous maîtrisons certains secteurs. C'est la preuve que le groupe a confiance dans le système de jeu qui lui est proposé.

Comment abordez-vous la réception de l'Union Bordeaux-Bègles samedi ?

J.M. : Nous sommes douzièmes au classement alors nous n'avons pas le droit à l'erreur. De toute façon, la sérénité viendra au fur et à mesure des victoires. Il faut gagner mais aussi faire une prestation de qualité afin de se redonner confiance. Pour cela, nous avons besoin d'un match entier. Contre Oyonnax, nous avions fait une bonne première mi-temps. Contre Auch, nous faisons une bonne fin de match où nous les faisons craquer physiquement... Nous avons besoin d'un match référence. Ce ne sera pas simple contre Bordeaux qui vient de perdre à domicile. Mais nous n'avons jamais trop de chance à ce niveau : nous affrontons souvent des équipes qui doivent se rattraper. C'était le cas à Tarbes le week-end dernier... Ce n'est pas grave, il faut faire avec.

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