Le dernier coup de collier

Par Rugbyrama
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Il reste six rencontres à Oyonnax pour conserver son actuelle place de demi-finaliste (5e). Pour l'entraîneur Christophe Urios, la mission est dans les cordes de ses joueurs à condition de gagner quatre matchs. Ça commence dimanche avec la réception du Racing-Métro.

Une victoire et une défaite. Voilà le bilan des Oyonnaxiens devant les caméras cette saison. Si l'USO a dû attendre la 22e journée pour avoir l'honneur de la télévision, elle sera en direct pour la troisième fois en quatre matchs dimanche, lors de la réception du Racing-Métro. Une exposition qui ravit l'entraîneur Christophe Urios. "Oui, ça fait plaisir. C'est une belle récompense pour le club et la ville. Une forme d'encouragement à nos gars. Mais bon ça ne nous a pas toujours souri, ajoute-t-il en plaisantant. L'an dernier, on avait perdu face aux Parisiens devant la télé".

Ce jour-là, les Racingmen étaient venus mettre fin à l'invincibilité de Charles-Mathon qui durait depuis deux ans et 25 matchs. Leur venue dimanche ne s'annonce pourtant pas comme une revanche. L'entraîneur oyonnaxien souhaite simplement que ses joueurs se reprennent après deux défaites à Albi et Auch. "Il faudra juste être animé d'un esprit de révolte car nos deux derniers matchs n'ont pas été accomplis, reconnaît Urios. Il faut être ambitieux. Les Parisiens sont les favoris de la compétition, ils mènent bien leur barque et ils semblent libérés dans leur chemin vers le Top 14".

"Un groupe plein d'appétit"

Le Top 14. Un rêve que l'USO n'ose caresser. Et pourtant, à six journées de la fin, elle est toujours demi-finaliste virtuel, position qu'elle occupe depuis le début des matchs retour. Pas question de relâcher. C'est en substance le discours de Christophe Urios à ses joueurs. "On leur a dit de ne compter que sur eux, d'avoir confiance. Notre jeu est en place, on ne va rien inventer. On est tellement près du but que j'espère qu'on va continuer à y croire et ne pas céder à quelconque pression. La qualification se jouera au mental mais en début de semaine, j'ai senti un groupe plein d'appétit."

De bon augure, tout comme le calendrier. Après le Racing, Oyonnax affrontera cinq équipes qui n'ont plus rien à craindre ou à espérer *. "Si on est toujours en course, ça sera un atout mais nous n'avons rien planifié, avoue Urios. D'habitude on planifie le programme de points à prendre par bloc. Là on va jouer les matchs les uns après les autres. Gagner les trois à la maison et un match à l'extérieur, c'est le minimum." Avec quatre victoires soit 16 points, Oyonnax compterait au final 81 unités. C'était le nombre de points des Rochelais (5e) à la fin de la saison dernière...

*Bordeaux, Tarbes, Colomiers, Grenoble et Narbonne.

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