La défaite au champagne

Par Rugbyrama
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Malgré la première défaite à domicile de la saison, le FC Auch-Gers peut être satisfait de son week-end puisque le club peut envisager un fin heureuse à la crise financière.

Quelques minutes avant le coup d'envoi de la très attendue confrontation face à Agen, le FC Auch-Gers avait déjà remporté le match le plus important du week-end. Les dirigeants de la cellule de crise emmenés par Eric Beloossoff quittaient un petit bureau situé sous la tribune Marathon avec la garantie de rencontrer un éventuel sponsor ce mardi.

Un chèque conséquent pour des Gersois qui étaient à la recherche de 650 000 euros pour éviter le dépôt de bilan. Une signature providentielle qui devrait intervenir ce mardi grâce notamment à l'ancien auscitain Jean-Baptiste Rué. Devenu coordinateur du sponsoring sportif de la société Textilot après sa retraite sportive en juin dernier, le joueur, qui avait quitté le Gers en 1999 pour rejoindre Agen, a su convaincre sa société d'épauler le FCAG.

Soulagement perceptible

Du côté des dirigeants gersois, personne ne voulait crier victoire dès samedi même si un soulagement perceptible planait dans les travées du stade Jacques-Fouroux au coup d'envoi d'une rencontre qui basculait en faveur des Agenais sur un exploit de l'inévitable Rupeni Caucaunibuca en première période (20-12, score final). Mais malgré cette première défaite à domicile, l'entraîneur Pierre-Henry Broncan a tenu à offrir le champagne à ses joueurs dans les vestiaires dès la fin de la rencontre.

Une coupe pour fêter la naissance de son fils Alix lundi dernier mais aussi pour remercier son groupe d'avoir su rester concentrer sur le terrain malgré les problèmes extra-sportifs et la baisse de leurs salaires : "Ce soir, vous avez perdu mais vous n'avez pas le droit d'être triste. Merci pour votre état d'esprit et la prestation fournie. Bien sûr, le rugby est votre profession et c'est important mais il y a plus grave dans la vie. Ce soir, vous avez prouvé que le rugby était aussi votre passion, je suis fier de vous." Un discours et un verre qui permettaient au vestaire auscitain de retrouver une certaine joie de vivre. Le dépôt de bilan tant redouté encore quelques heures avant n'était plus qu'un souvenir lointain.

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