Carbonneau et Torossian remerciés

Plusieurs fois dans la saison, la rumeur avait couru. C'est désormais un fait avéré : Philippe Carbonneau et Frédéric Torossian ne sont plus les entraîneurs du Tarbes Pyrénées Rugby. Victimes de la défaite de trop (à Blagnac samedi dernier à la dernière seconde 20-15) mais surtout d'une saison laborieuse et d'un classement décevant (14e à mi-saison).

Il leur a été proposé de conserver leurs fonctions jusqu'au match contre La Rochelle dimanche, mais le duo a refusé. Du coup, le groupe est en autogestion. Depuis mercredi. Hier matin, les dirigeants avaient programmé des entretiens individuels pour "faire le point". Dans l'après-midi, les joueurs se sont entraînés seuls, guidés par le deuxième ligne Patrick Furet et l'arrière Jérôme Naves. Une situation compliquée à vivre : "C'est un peu pesant, c'est vrai, mais nous les joueurs, nous sommes sur le terrain et nous avons assez de "problèmes" à régler sur le pré sans nous préoccuper du reste, nous confiait ainsi l'ailier Sébastien Caujolle hier matin. Nous essayons de faire abstraction de cela pour avancer et préparer le match capital contre La Rochelle ce week-end."

Martinez arrive

Cette autogestion ne devrait pas durer toutefois puisque Christian Martinez devrait reprendre les rênes vendredi. Figure tarbaise, l'ancien demi de mêlée et entraîneur du TPR sera nommé directeur rugby du club demain. Il pourrait être rejoint par un autre ancien du club, Jean-Charles Laran, actuel coach de Vic-en-Bigorre (Féd. 2). L'ancien troisième ligne international tarbais Thierry Janeczek a été contacté mais il a décliné la proposition en raison de ses fonctions d'entraîneur de l'équipe de France à 7 et de membre de la DTN.

Le nouveau staff, qui débarque à mi-saison, aura fort à faire pour maintenir le club en Pro D2. Pour cela, il faudra d'abord lui ramener de la confiance. 14e avec seulement deux points d'avance sur le premier relégable, Limoges, le TPR compte 11 défaites pour 2 succès et 1 match nul. Il est souvent passé près de la victoire, contre Toulon, Agen, Mont-de-Marsan ou Béziers par exemple mais sans parvenir à se lâcher. Tout Tarbes attend un déclic. C'est justement le but de la manoeuvre.