Dintrans: "Tarbes portes ouvertes"

Par Rugbyrama
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L'ancien international Philippe Dintrans s'inquiète du devenir de son club de toujours, Tarbes, dernier de Pro D2 avant la réception de Toulon.

Philippe Dintrans est 100 % Tarbais. S'il compte 51 sélections en équipe de France et une finale de Coupe du monde en 1987, il a passé 17 saisons avec le club bigourdan. Un attachement sans faille : "J'ai un oeil extérieur, mais je ne souhaite qu'une chose, c'est que le club renaisse de ses cendres" déclarait-il à Midi Olympique la semaine dernière. Pour autant, l'homme est critique envers son club de toujours : "Il est inadmissible de perdre comme ça. Aujourd"hui c'est Tarbes portes ouvertes" .

Tarbes pointe aujourd'hui à la dernière place du second niveau professionnel avec trois défaites en trois matchs. Cela demande une réaction pour ne pas sombrer, "il faut trouver des solutions très rapidement pour ramener une structure digne de ce nom. Philippe Carbonneau et Frédéric Torossian ont l'air bien esseulés. Ca me fait peur et je leur rends hommage". Deux défaites avec bonus défensif contre Grenoble et le Racing-Métro 92 avant un carton subi contre l'étonnant promu Aurillac (48-3).

Pour autant, Dintrans ne se décourage pas : "On peut très bien vivre en Pro D2, y taquiner les premiers de temps en temps, voire monter en Top 14, quitte à redescendre en suivant et propose des pistes il faut refaire un lifting avec des Tarbais. Même si le président Tarrène se démène. Réimpliquer des anciens, mais pas des donneurs de leçon". L'ancien international s'est proposé cet été pour aider le club, sans être entendu. La venue de Toulon s'annonce difficile pour les Tarbais. Les Varois, leader de Pro D2, n'ont pas été impériaux à Blagnac (15-6), ni même pour la réception de Oyonnax (30-15). Pourtant, il compte trois victoires et n'imaginent pas perdre dans les Hautes-Pyrénées.

Le risque pour les Bigourdans serait de regarder la "Dream Team" de Pro D2 jouer. "Tout le monde est très heureux de venir voir Gregan et compagnie, mais moi j'ai envie de voir des Tarbais agressifs, valeureux, guerriers" note Philippe Dintrans, toujours dans les colonnes du bi-hebdomadaire du rugby, mais il espère un déclic contre le leader : "la réhabilitation passe par une victoire face à un gros. Avec la venue de Toulon et les caméras de télévision, toutes les conditions sont requises. Si ça ne passe pas maintenant... ". La phrase reste en suspens, pas forcément pour longtemps.

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