Martinez : "Ne pas avoir peur"

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Arrivé avec Philippe Bérot à Tarbes en février dernier, Christian Martinez sait que ses joueurs jouent leur maintien samedi face à Oyonnax à Maurice-Trélut.

Comment allez-vous après ce match gagné à Béziers ?

Christian Martinez : Ça va à peu près... J'espère que cela ira mieux samedi soir.

Après le match face à Oyonnax ? Une victoire finaliserait presque votre maintien ?

C h. M. : C'est cela oui. A 13 points de Limoges et 14 de Blagnac, ce pourrait être le match du maintien. Mais rien n'est fait. Nous restons recentrés sur notre match et croisant les doigts pour que ça fonctionne.

Le TPR a enchaîné des performances intéressantes. Est-ce que la victoire à Béziers est un déclic ?

Ch. M. : Cela peut être un moment important pour notre saison. Mais le plus important est à venir avec ce match face à Oyonnax. J'espère que les joueurs n'auront pas peur de se libérer sur l'enjeu et que le côté capital du match ne les brimera pas.

Ce renouveau tarbais correspond à votre arrivée avec Philippe Bérot en février dernier. Votre approche est-elle différente ?

Ch. M. : L'équipe fonctionne bien. Les joueurs ont travaillé très dur depuis deux mois. Ils semblent adhérer à ce que Philippe Bérot et moi-même proposons. Nous avons transformé le système de jeu et le groupe répercute bien sur le terrain.

En quoi est-ce différent ?

Ch. M. : Il y a en fait beaucoup d'enthousiasme, une grande envie de jouer. L'état d'esprit est beaucoup plus positif et cela se ressent tant aux entraînements qu'en matchs.

En plus de cette victoire à Béziers, quelles rencontres ont pesé dans la saison de Tarbes ?

Ch. M. : A Bordeaux et Mont-de-Marsan, l'équipe est monté en pression. Elle a montré qu'elle était en train de grandir et d'exister. L'équipe joue bien, défend bien, se montre efficace dans plusieurs secteurs.

N'est-ce pas aussi du fait que Montois et Biterrois ont fait un péché d'orgueil ?

Ch. M. : Avant ces rencontres, nous ne l'avions pas perçu. Maintenant, après coup, c'est toujours possible d'avancer cet argument. Mais Tarbes ne doit rien à personne pour sa victoire à Béziers.

Avec le maintien en vue, comment abordez vous demain ?

Ch. M. : Euh demain, c'est jeudi ! (rires) Non sérieusement, demain c'est ce week-end. J'espère que beaucoup de choses se décanteront après ce rendez-vous.

Quid également des problèmes financiers récurrents présents au club ces dernières années ?

Ch. M. : Tout le monde travaille vraiment d'arrache-pied pour ne pas connaître à nouveau de telles galères. Nous avançons aujourd'hui dans la sérénité.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?