Mont-de-Marsan en rêve

Par Rugbyrama
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L'un des plus petits budgets de Pro D2 est en passe de rejoindre l'élite. Face à l'ogre parisien, c'est en outsider qu'il aborde ce match.

Ce n'était pas l'objectif de début de saison et pourtant il est là, palpable comme jamais. Les Montois sont à 80 minutes de retrouver l'élite du rugby, cinq ans après l'avoir quitté. "Nous avons fait une saison remarquable en tous points du début à la fin, avoue le manager Eric Lamarque. On s'était particulièrement motivé pour jouer une demie à la maison, parce qu'on s'était créé l'opportunité d'un tel match. Nous avons réussi. De la même manière, on s'est créé une opportunité de plus, qui se trouve être une finale et qui pourrait nous permettre d'atteindre le Top 14 sans qu'on l'ait forcément cherché".

Les Landais de Marc dal Maso, débordants de mobilité et de solidarité à défaut de puissance ou de stars, se sont accrochés sur la durée pour doubler plus d'un favori. Finalistes inattendus, mais incontestables, ils ne sont plus à une surprise près. Et ils n'oublient pas qu'ils ont fait chuter les Parisiens à Guy-Boniface (22-11), avant de passer près de l'exploit à Colombes (23-22) lors du match retour, en mars. Il faudra renouveler la même performance à Limoges pour s'en sortir. Etre solide en défense mais également compter sur la botte de Benat Arrayet, meilleur réalisateur du championnat (314 points), pour enquiller les points.

Pour cette rencontre, c'est le même XV que face à Lyon en demi-finale (12-6) qui sera aligné. La question qui se pose est de savoir si la fatigue ne risque pas de jouer des tours aux Landais. "Après huit mois de compétition, ça commence à faire lourd , reconnait Lamarque. Mais nous allons tenter de garder notre fraîcheur mentale, notre envie de bien faire et d'exister. Il va falloir faire au mieux et panser les blessures". C'est là aussi l'autre point noir. Mont-de-Marsan ne compte qu'un seul demi de mêlée valide pour cette finale, Duthil. S'il venait à se blesser, c'est Arrayet qui prendra sa place...

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