Le Racing comme prévu

Menés 17-0 à la mi-temps, les Rochelais ont eu le mérite de ne jamais lâcher le match. Mais c"est bien le Racing qui logiquement s"impose 23-17. Joueurs à l"extrême, les hommes de Milhas et Darricarrère ont réussi à renverser le score avant même l"heure de jeu… pour revenir à 17 partout. En tentant l"impossible, les Maritimes sont parvenus à déstabiliser une équipe parisienne pourtant souveraine sur le premier acte.

Le culot sourit aux audacieux et les Rochelais, même sans Fior blessé à la cheville gauche dès la 25e minute de jeu, l'ont été pour le coup. Mais pas assez longtemps. Avec un excellent animateur en la personne de Ferrou, Ninard (48e) puis Vaquin (55e) ont marqué à deux reprises. Le match à la 56e minute de jeu n'était plus le même surtout que le Racing-Metro venait de passer 20 minutes en infériorité numérique. De quoi éprouver encore plus les organismes déjà largement sollicités par la saison marathon.

Mise à mal lors du premier quart d'heure de la seconde période, la troisième ligne du Racing-Metro se reprenait et dans son sillage toute l'équipe parisienne repartait de l'avant pour finir en trombe et passer deux nouvelles pénalités (62 et 68e). Il aurait même pu y avoir un nouvel essai parisien par Russel, excellent ce dimanche, à huit minutes de la fin et encore quatre minutes plus tard… Bref, le Racing, supérieur, a logiquement gagné son billet pour la finale contre Mont-de-Marsan, samedi 15heures à Limoges.

Qu'aura-t-il manqué en fait aux Charentais pour décrocher une place en finale ? Une meilleure entame à coup sûr. Car trop d'envie peu coûter cher et le carton jaune de Leopolu pour un plaquage dangereux sur Leo en est la preuve. Il aura manqué aussi de la discipline aux joueurs au maillot floqué de piranhas et de la fraîcheur physique, la faute à 23 matchs en 24 semaines.