"Cela hypothèque notre saison"

Par Rugbyrama
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C'était la consternation pour les Rochelais en début d'après-midi, quand la décision de reporter le match contre le Racing-Métro a été officialisée en raison de l'état du terrain. Car c'est le deuxième match reporté consécutivement pour les Maritimes. Le

Dans quel état d'esprit êtes-vous après ce deuxième report consécutif ?

Vincent MERLING : Nous sommes bien évidemment très déçus parce que cela hypothèque sportivement notre saison. Nous allons devoir jouer du 1er janvier au 5 juin sans interruption et cela posera de sérieux problèmes sur le plan sportif parce que nous n'avons pas un effectif pléthorique. Il sera très difficile, pour les entraîneurs et le préparateur physique, d'amener le groupe dans de bonnes conditions à disputer tous ces matchs. Maintenant, c'est comme ça, l'arbitre a pris une décision. Cela fait deux matchs en retard… En espérant qu'il n'y en aura pas d'autres.

Comment ont réagi les joueurs à l'annonce de cette décision ?

V.M. : Tout le monde était très déçu parce que nous étions prêts pour faire un bon match, comme c'était le cas dimanche dernier contre Pau. Nous étions en plus sur la dynamique de la victoire à Lyon. Cela nous met toute notre gestion sportive en difficulté. Nous allons essayer de faire preuve de beaucoup de capacité positive pour redresser cette situation délicate.

Comment gérer cela auprès du groupe ?

V.M. : Que voulez-vous qu'on fasse ? Comme on dit dans le monde du sport, nous prendrons les matchs les uns à la suite des autres et nous essaierons de rendre la meilleure copie possible à chaque fois.

Quels sont les préjudices au niveau financier ?

V.M. : Il y a des préjudices bien évidemment. Mais nous sommes là pour gérer le sportif, les finances sont un autre domaine. A nous de bien gérer la suite du championnat et de faire en sorte que ça ne nous pénalise pas plus que ça.

On parle quand même de 40 000 euros de pertes pour le report du premier match...

V.M. : La Rochelle-Pau devait être télévisé et cela nous a effectivement pénalisé à hauteur de 30 à 40 000 euros. Mais ce genre de choses se gère, nous allons essayer de rattraper tout ça.

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