Avec la pression

Les Rochelais, rejoints au classement par Agen samedi, sont condamnés à la victoire pour rester maîtres de leur destin.

La Rochelle est entré dans une zone de turbulences. Contraints d'enchaîner les rencontres à cause de deux matchs reportés durant l'hiver, les joueurs sont fatigués et ont laissé filer les trois derniers matchs. Après avoir signé huit victoires en dix rencontres depuis la fin janvier, ils sont allés s'incliner à Aurillac (14-42), Pau (13-18) puis au Racing-Métro (6-24). Et se retrouvent aujourd'hui au même nombre de points qu'Agen à la cinquième place du classement.

Même s'ils comptent toujours un match en moins que leurs poursuivants, ils doivent absolument réagir ce dimanche à l'occasion de la venue de Toulon. Pour remettre les Lot-et-Garonnais à distance donc, mais aussi pour retrouver une bonne dynamique et de la confiance. Car les journées à venir ne seront pas de tout repos avec les matchs contre le Racing-Métro, Agen et Grenoble qui se profilent. Las "mentalement plus que physiquement" selon l'entraîneur Serge Milhas, les joueurs n'ont pas le choix cet après-midi. "On va voir si nous avons les ressources nécessaires pour aller chercher ce supplément de fierté dont nous aurons besoin", explique le coach dans Midi Olympique.

Faux pas interdit donc pour les Rochelais, qui ne comptent pas mettre un terme à leur série de 21 matchs sans défaite à Deflandre ce dimanche. Pour cela, ils devront se passer de leur centre Guillaume Devade, victime d'une entorse des cervicales. Et ne pas penser au match aller à Mayol, à l'occasion duquel ils s'étaient inclinés 36-0. Ni à Agen, Grenoble et Lyon, qui font plus que jamais le forcing derrière eux.