Agen dans le petit bain

Par Rugbyrama
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Relégué en fin de saison dernière, Agen entame son combat en Pro D2 samedi contre Blagnac. Le Sporting n'a pas le droit à l'erreur. Déjà.

Sur les 22 joueurs retenus pour ce premier match samedi, 20 faisaient partie de ce groupe "maudit", qui a connu la première descente de l'histoire du club il y a quelques mois. Seuls Tomuli et Laffite, venus respectivement de Bayonne et Auch, n'étaient pas de la catastrophe de mai dernier. Un signal fort de la part de l'encadrement suaviste : "Cela veut dire que les 22 joueurs qui ont promis une opération rachat à leur public, aux dirigeants et aux nouveaux entraîneurs seront là et que la balle est dans leur camp", explique sans détour le manager Henry Broncan.

Déjà la pression donc pour les Agenais ? L'ouvreur François Gelez détourne la question : "Justement, elle nous manquait un peu cette pression. Les matchs amicaux, c'est bien mais nous avons besoin de vrais matchs maintenant." C'est bien les matchs amicaux effectivement, ça met en confiance. Cet été, treize rencontres ont été disputées et dix gagnées (contre Castres et le BO notamment). Ça aide à l'aube d'un premier match de Pro D2. Pourtant, Henry Broncan ne se laisse pas griser par les chiffres : "Finir sur un couac à Montpellier vendredi (défaite 33-6, NDLR) nous rappelle que nous avons encore des lacunes, dans le combat devant surtout. Cela nous permet de rester très vigilants pour ce week-end."

Se rassurer

Car c'est bien à un match "très difficile" que les Agenais s'attendent samedi. "Les Blagnacais n'ont rien à perdre. Mais nous sommes très concentrés sur ce que nous avons à faire et il nous tarde que ça arrive maintenant, assure le capitaine, Luc Lafforgue. Nous serons très revanchards." Car c'est bien de cela qu'il s'agit, de "laver l'affront" de la défaite contre le Stade français synonyme de descente. De gagner de nouveau à Armandie également - ce n'est pas arrivé depuis le 27 janvier dernier contre Clermont ! -.

Bref, Agen a besoin de démarrer par une victoire. Pour se rassurer aussi. "C'est vrai que ce championnat fait peur parce que nous ne le connaissons pas, avoue François Gelez. Mais en même temps c'est plus excitant. C'est un nouveau challenge pour nous. Et puis il y a Henry, c'est l'entraîneur idéal dans cette situation." Broncan justement sait combien les premiers de ses joueurs dans ce Pro D2 qui fait peur seront cruciaux. "Il faut gagner. Cela nous donnera confiance. Et quand la confiance est là..." L'impossible devient possible. Il ne faudra pas moins pour remonter dès l'an prochain.

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