Agen dans le flou

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Les problèmes du SUA interrogent sur l’avenir du club et la gestion d’un groupe marqué par la décision du club de se libérer de 4 joueurs.

Le SUA, n'en déplaise à son président Alain Tingaud, traverse une crise ou pour le moins une période difficile. Le club pointe pourtant à la deuxième place du championnat de Pro D2 et devrait voir l'avenir avec bienveillance. Il n'en est rien. La décision, la semaine dernière, de "libérer" quatre joueurs semble avoir du mal à passer auprès du groupe. Peio Som, Colin Yukes, Nicolas Laffite et Pepito Elhorga ont été priés de trouver un nouveau club afin de réduire la masse salariale du SUA. Le groupe, par solidarité, s'est dit prêt à accepter une baisse de salaire et une réunion a eu lieu lundi entre le président de Provale, Sylvain Deroeux, et celui du club, Alain Tingaud. Aucune décision immédiate n'est sortie de cette entrevue.

Habituellement, les joueurs ayant participé à la rencontre du week-end déjeunent avec les dirigeants le lundi. Lors de ce traditionnel repas, qui a lieu ce lundi, la question des départs n'a pas été évoquée, pas plus que la réunion entre Deroeux et Tingaud qui a suivie. Chacun est reparti de son côté. Comme si ne pas évoquer le problème permettait de le régler. Une situation qui n'est pas évidente pour le groupe et son entraîneur, Henry Broncan. "J'ai été associé aux réunions avec Laurent Lubrano mais je ne décide pas. Je ne me sens pas étranger aux décisions mais ma situation est particulière. Je me retrouve entre les joueurs et le groupe et les dirigeants de l'autre côté. Je suis un peu écartelé" concède le coach.

En attendant, la vie continue donc, comme si de rien n'était, "tout le monde s'entraîne y compris les 4 joueurs. Ils joueront tant qu'ils seront dans le club. Certains étaient sur la feuille de match la semaine dernière et le seront la semaine prochaine, explique Broncan. Il y a des exigences et il faut s'adapter. Cela fait aussi partie du rugby l'adaptation". L'homme n'est visiblement pas à l'aise au milieu de ces problèmes extra-sportifs, "maintenant, soit on laisse faire, soit on répare les dégâts. Je veux réparer les dégâts mais tout en restant moi-même," insiste-t-il. L'entraîneur agenais doit préparer la réception de Béziers à Armandie. Cela risque d'être plus compliqué que contre Limoges. Le groupe saura-t-il digérer le choc ? Le terrain donnera la réponse.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?