Agen sous tension

Par Rugbyrama
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Le nom donné à la nouvelle tribune d'Armandie par la mairie, sans consultation du SUA, fait jaser à Agen. Si Daniel Dubroca ne cache pas sa colère dans la presse lot-et-garonnaise, les dirigeants agenais semblent miser sur l'apaisement maintenant.

Les relations entre le SUA et la mairie d'Agen ne sont pas au beau fixe ces derniers temps. Ce n'est plus un secret depuis l'Assemblée générale de l'Association du club il y a deux semaines, durant laquelle le maire Alain Veyret avait demandé publiquement des comptes aux dirigeants suavistes.

Nouvel épisode lundi : lors du conseil municipal, le premier magistrat agenais a fait avaliser le nom de la nouvelle tribune du stade Armandie, qui s'appelle désormais Maurice-Orenstein, du nom d'un ancien adjoint au maire et délégué aux sports décédé en 2003. Or, il n'a pas consulté le SUA avant de faire ce choix.

Réelle volonté d'apaisement ?

Ce qui a provoqué l'ire du vice-président suaviste Daniel Dubroca. Il s'exprime dans les colonnes du Petit Bleu paru ce mercredi : "Je veux clarifier la situation vis-à-vis de l'opinion publique et des contribuables ; je ne peux pas laisser passer des propos du maire quand il dit que "c'est la ville qui a conçu, financé et construit la nouvelle tribune." C'est une contre-vérité. Pour mémoire, c'est le SUA qui a eu un rôle moteur dans ce projet." Pour illustrer ses propos, il énumère les actions du club, puis concède que la situation est tendue : "C'est vrai qu'il y a des tensions entre nous et la mairie, mais franchement, ce ne sont ni l'association SUA, ni le SUA LG qui ont ouvert les hostilités."

Le torchon brûle donc, même si Alain Veyret s'était justifié dans le journal agenais un jour plus tôt : "On aurait pu discuter avec le club mais nous avons choisi de discuter avec ma majorité. Ce n'est pas un choix qui vise à provoquer (...)." Pourtant, l'heure semble à l'apaisement aujourd'hui. Joint ce matin par téléphone, l'ancien capitaine du XV de France n'a pas souhaité s'exprimer de nouveau à ce sujet et confirmer ses propos. "C'est le président qu'il faut joindre", a-t-il expliqué. Or, Alain Tingaud se borne pour sa part à un bref "pas de commentaires". Le nouveau président souhaite calmer les choses, tout comme le directeur du SUA, Laurent Lubrano, qui affirme qu'il faut aujourd'hui "apaiser les relations". C'est mal parti en tout cas pour le moment.

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