Plusieurs plaintes contre le club de Sarcelles après une rixe

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Plusieurs plaintes ont été déposées pour agressions et violences contre le club de rugby de Sarcelles (Val d'Oise) à la suite d'une violente rixe après le match opposant les cadets de Senlis à ceux de Sarcelles, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Samedi dernier, les cadets (15/16 ans) de Senlis, commune bourgeoise de l'Oise, s'imposent facilement sur le terrain de Sarcelles, situé au milieu d'un quartier sensible, lors d'un banal match de championnat. "Après une première bagarre lors du coup de sifflet final, tout s'est calmé par la suite et le traditionnel goûter à la maison du rugby s'est bien passé", explique Bruno Balluais, président de Sarcelles. "Mais certains de nos joueurs ont alerté leurs copains et au moment où les joueurs de Senlis montaient dans le car pour repartir, ils les ont attaqués", ajoute-t-il.

"A ce moment-là, nos joueurs ont été littéralement agressés par une trentaine de personnes et l'un a été littéralement lynché, il faut utiliser le mot, frappé au sol avec une ceinture", a déclaré le président du club de Senlis, Guy Moraux, 65 ans. Lundi, deux plaintes ont été déposées au commissariat de Sarcelles, l'une du club et l'autre des parents du jeune le plus durement touché. Mercredi soir, une réunion exceptionnelle a eu lieu au club house de Senlis. Dans un club "traumatisé", plusieurs parents ont emmené leur enfant consulter un psychologue et "au moins cinq d'entre eux vont déposer de nouvelles plaintes au commissariat de Senlis ou de Chantilly", d'après M. Moraux.

A Sarcelles, le président s'est dit "écoeuré" par ce qui s'est passé et dit "comprendre parfaitement les plaintes". Lundi, les dirigeants ont décidé d'exclure du club trois joueurs qui ont participé aux violences. Au siège de la Fédération française de rugby (FFR), on prend l'affaire "très au sérieux", selon une porte-parole. "Toutes les décisions qui s'imposent seront prises sur le plan disciplinaire. Une enquête est ouverte par le comité d'Ile-de-France (CIFR) pour faire la lumière sur les faits, avec une réunion d'un bureau directeur extraordinaire du CIFR le 22 octobre", d'après la même source.

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