Pienaar : monsieur 100 %

Par Rugbyrama
  • Mandela Pienaar - Coupe du monde 1995
    Mandela Pienaar - Coupe du monde 1995
Publié le
Partager :

Le 21 novembre à Paris, sous les dorures du Pavillon Gabriel, se dérouleront les Oscars Midi Olympique. Midi Olympique décernera également des Oscars de légende aux capitaines les plus prestigieux. Dernier volet consacré aux grands capitaines de l’histoire du rugby avec les Springboks. De Dannie Craven à John Smit.

Quand on parle d’un capitaine sud-africain nous viennent à l’esprit les traits radieux du troisième ligne François Pienaar (en photo ci-contre) recevant la Coupe du monde des mains de Nelson Mandela en 1995. Joueur du Transvaal, François Pienaar eut une carrière internationale assez fulgurante puisqu’elle ne dura que trois ans (1993-1996), soit 29 sélections. Il fait partie des joueurs qui ont reçu les galons de capitaine en même temps que leur première sélection. Il les gardera pendant l’intégralité de sa carrière.

Il imposa vite son sens du commandement et son style d’avant-aile mobile, capable d’accélérations dangereuses au soutien intérieur de ses trois-quarts. Un autre capitaine eut la chance de brandir le trophée Webb-Ellis : John Smit (2004-2011), talonneur des Sharks et ses 111 sélections, soit autant que Philippe Sella. John Smit vécut un mandat de sept ans qui correspond à 83 capitanats (seul McCaw a fait mieux et O’Driscoll a égalisé).

Il était un joueur de devoir, qui apportait beaucoup en mêlée et excellait dans les lancers. à peine sacré en 2007, il mit le cap sur Clermont-Ferrand. Il n’y devint pas un titulaire indiscutable. Mais il joua impeccablement le jeu du collectif et accepta de "dépanner" au poste de pilier droit sur des matchs difficiles où il avait franchement tout à perdre.

Dans les années 90, le numéro 8 Gary Teichmann, marqua les esprits (1996-1999) avec la fameuse série de dix-sept succès consécutifs de 1997-1998. Un record du monde qui a tenu dix-sept ans. De l’époque du rugby amateur, quelques noms nous sont parvenus, comme celui d’Avril Malan (1960-1965). C’est ce deuxième ligne très rude qui menait les Springboks lors de la tournée de 1960-1961, celle du terrible 0-0 contre les Français.

A la charnière des années 60-70, nous gardons des images de Hannes Marais (1971-1974), pilier droit de moins de 100 kg. Il commanda la sélection à onze reprises et il mena ses hommes à une tournée à zéro défaites en Australie en 1971 et à deux tests gagnés en France en 1974. Il savait courir et combattre évidemment même si, en 1974, il fit le bouchon de champagne face à Armand Vaquerin au Parc des Princes. C’était son dernier match, mais ce moment difficile n’empêcha pas les Boks de s’imposer.

Dannie Craven ne pouvait pas ne pas figurer dans ce modeste hommage. Il ne commanda l’équipe que quatre fois dans les années_30. Mais il était un formidable meneur d’hommes, un cerveau du jeu. Personne n’oublia le rôle qu’il tint comme dirigeant dans les années 1970-1980 au moment où les Springboks étaient bannis du concert international. Nous rendrons aussi hommage au numero 8 Morné Du Plessis qui vit sa carrière bridée par le boycott, ce qui limita son aura internationale. Mais sur ses quinze capitanats, il connut treize fois la victoire.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?