Les 3 déclas montrant que les Bleuets sont "encore loin du niveau de l'hémisphère Sud"

C'est une équipe qui joue le rugby qu'on aimerait voir dans notre championnat, un niveau que nos joueurs ne pratiquent pas assez régulièrement pour pouvoir rivaliser face à une telle équipe

Plus rapides, plus puissants. De l'avis général, il y avait un monde d'écart entre les Baby Blacks d'hier et l'équipe de France. L'entraîneur des Bleuets, Olivier Magne, en est conscient. Même si l'équipe de France avait très bien commencé grâce à un essai d'entrée, le score a la mi-temps (31-7) ne laissait que peu de doute sur la différence de niveau entre ces deux équipes hier soir. Entre les lignes, Magne met en lumière le fait que les Français devraient jouer plus avec l'équipe pro dans leur club respectif pour pouvoir acquérir de l'expérience très tôt et ainsi pouvoir se défendre face à de telles équipes.

Là ,je crois que les joueurs ont compris qu'ils étaient encore loin du compte, on est encore loin du niveau de l'hémisphère Sud

Le manager de l'équipe de France U2à, Fabien Pelous, est lui aussi réaliste. Les Bleuets ne peuvent pour l'instant par rivaliser avec les nations de l'hémisphère Sud. Pelous note toutefois la satisfaction du secteur de la mêlée et plus généralement de la conquête. Mais cela n'a pas été suffisant face à des All Blacks qui ont donné la leçon au XV de France. Pour le manager, il aurait fallu les maintenir dans ce jeu-là, ce que n'ont pas su faire les Bleuets. Ils ont ainsi pris la foudre. Samedi, ses protégés auront une nouvelle fois la possibilité de se frotter à une nation de l'autre hémisphère, l'Afrique du Sud. L'occasion pour les joueurs de faire mentir leur manager et de prouver que cette si grande différence de niveau n'était que passagère.

En défendant comme ça, impossible de gagner, eux si on leur laisse juste un mètre ça passe, on a perdu le match sur ça.

Sur le terrain, même sentiment pour le troisième ligne Lucas Bachelier. L'écart était trop important. Il aurait fallu faire le match parfait pour pouvoir rivaliser avec les Néo-Zélandais. Le capitaine des U20 évoque aussi le match face à l'Angleterre qui a laissé des traces dans les organismes français selon lui. Difficile donc de rivaliser dans l'intensité physique qu'ont mis les Black durant la rencontre.