Pelous: "Champion du monde, c’est le but"

  • Fabien Pelous (France -20 ans)
    Fabien Pelous (France -20 ans)
  • Fabien Pelous au Stade de France le 28 mars 2015
    Fabien Pelous au Stade de France le 28 mars 2015
  • Fabien Pelous, le manager des U20 français - Février 2015
    Fabien Pelous, le manager des U20 français - Février 2015
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Le manager de l’équipe de France -20 ans, Fabien Pelous, ne le cache pas. Si le premier objectif des Bleuets lors de la Coupe du monde en Italie est d’atteindre le dernier carré, ce qui ne leur est plus arrivé depuis cinq ans, soulever le trophée du vainqueur est une ambition. Les Français débutent leur Mondial mardi contre les Gallois.

Comment s’est déroulée la préparation avant ce Mondial en Italie (2-20 juin) ?

Fabien PELOUS: On l’a répartie sur les deux dernières semaines précédant la compétition. On était ensemble durant toute la semaine dernière et cette semaine on a laissé les joueurs repartir chez eux de samedi dernier jusqu’à mercredi (l’interview a été réalisée dimanche après-midi, Ndlr). Depuis mercredi, on est ensemble, à Marcoussis jusqu’à vendredi, puis en Italie depuis vendredi.

On a fait les révisions de fin d’année et là on passe l’examen

Vous avez pu bien travailler ?

F.P: On avait eu les joueurs pendant toute la saison une semaine par mois. Cela nous a permis de travailler au long cours et pas dans l’urgence. On a fait les révisions de fin d’année et là on passe l’examen.

Vous avez joué contre l’Irlande en préparation (21-10). Est-ce que vous avez retenu des points positifs de cette rencontre ?

F.P: Contre l’Irlande, le but était se tester à "balles réelles". On s’est aperçu que quand on ne faisait pas ce match amical avant la compétition, que ce soit contre l’Irlande ou une autre équipe, les joueurs manquaient de repères communs. C’était donc plus pour tester ces repères et des nouvelles choses qu’on a pu mettre en place, voir si ça marche de suite ou pas, s’il faut revenir dessus. On s’est plus attaché au contenu qu’au résultat comptable. On marque trois essais, mais les Irlandais sont sur une autre ligne. Le résultat importait peu.

Fabien Pelous au Stade de France le 28 mars 2015
Fabien Pelous au Stade de France le 28 mars 2015

Dans votre poule à la Coupe du monde, vous allez rencontrer deux équipes que vous connaissez bien, le pays de Galles et l’Angleterre, plus le Japon. Comment jugez-vous les forces en présence ?

F.P: Dans notre poule, il y a deux équipes qu’on a déjà jouées, on a des choses sur lesquelles s’appuyer. Et le Japon monte cette année. Traditionnellement, l’équipe qui monte est un peu en difficulté à ce niveau-là. On devrait avoir un peu de marge contre les Japonais. Contre les deux autres, on n’aura pas de marge. Ça va être des matches très compliqués.

Les joueurs sont impatients d’en découdre et de rentrer dans la compétition

Vous êtes trois à peu près sur la même ligne pour la qualification, avec les Anglais un peu favoris…

F.P: Traditionnellement, c’est le cas et puis ils ont emporté le Tournoi. Bizarrement, cette année dans le Tournoi, les Gallois ont battu les Anglais, nous on a battus les Gallois et les Anglais nous ont battus. Tout le monde est un peu à égalité dans cette poule. On a quand même un fort espoir de pouvoir sortir de cette poule pour obtenir une place en demi-finale.

Le tweet

Comment sentez-vous les joueurs avant de débuter ce Mondial mardi contre les Gallois ?

F.P: Ils sont impatients d’en découdre et de rentrer dans la compétition, puisque cela fait 15 jours qu’ils n’ont pas eu de vrai match avec de l’enjeu. Je ne suis pas inquiet.

Est-ce que vous allez vous appuyer sur votre victoire contre le pays de Galles durant le Tournoi, où vous aviez réalisé un bon match ?

F.P: C’est vrai qu’on avait fait un bon match et rendu une production assez remarquable. Mais bon, tout est à recommencer. On était à domicile, il y avait la pluie, il y avait des circonstances différentes. Je suis persuadé que le pays de Galles sera un match très difficile.

L’ambition, c’est de rivaliser avec tout le monde

Une des difficultés de cette compétition, c’est le format avec des matches tous les quatre jours. J’imagine que c’est une donnée que vous allez prendre en compte notamment pour les compositions d’équipe ?

F.P: Oui, avec la particularité cette année qu’on joue les deux plus "forts" de la poule au premier match et au dernier. Si le premier match se passe bien, au deuxième (contre le Japon), on pourra faire un peu tourner et donner leur chance à d’autres joueurs, faire un peu une revue d'effectif, avant l’Angleterre.

Le tweet

A partir de quel résultat pourrait-on dire que le Mondial est réussi pour la France ?

F.P: Champion du monde ce serait très, très bien (rires). C’est le but. Déjà, se qualifier pour les demi-finales, ce serait un premier objectif atteint, parce que ça fait cinq ans qu’on n’y arrive pas. Après, comme je vous le dis, il faut être ambitieux. L’ambition, c’est de rivaliser avec tout le monde.

Les favoris de cette Coupe du monde sont les nations de l’hémisphère sud et l’Angleterre ?

F.P: Comme chaque année depuis trois ans, l’Afrique du Sud et l’Angleterre sont les deux équipes qui ont les honneurs, parce qu’elles se préparent particulièrement pour cet événement. Après, on a vu durant le Tournoi qu’on n’était pas très loin de l’Angleterre. Si on n’est pas très loin de l’Angleterre, ça veut dire qu’on n’est pas très loin de toutes les nations dans le monde, parce que les deux dernières années, ce sont les Anglais qui ont été champions du monde. Ils ont un savoir-faire reconnu. Donc ça nous laisse quand même pas mal d’espoirs.

Fabien Pelous, le manager des U20 français - Février 2015
Fabien Pelous, le manager des U20 français - Février 2015
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