Paul Jedrasiak: "Une grosse envie de se racheter"

Par Rugbyrama
  • Paul JEDRASIAK - 10.02.2013 - France U20  Pays de Galles U20
    Paul JEDRASIAK - 10.02.2013 - France U20 Pays de Galles U20
Publié le Mis à jour
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Depuis lundi, les 28 joueurs de l'équipe de France des moins de 20 ans, amenés à disputer les championnats du monde en France du 5 au 23 juin prochain, sont réunis en stage de préparation à Marcoussis. Leur capitaine Paul Jedrasiak, deuxième ligne de Clermont, établit un état des lieux.

Dans quel état de forme avez-vous trouvé le groupe lundi ?

Paul JEDRASIAK : Tous les joueurs ne sont pas au même niveau. Certains d'entre nous sont encore en compétition, mais ça n'a rien à voir avec l'an dernier. Le championnat espoir est terminé. Nous avons disposé cette année de plus de temps, mieux réparti. Nous ne partons pas de zéro. Puisqu'il y a eu des mini-stages depuis la fin du Tournoi face à l'Ecosse. Techniquement, nous disposons de repères communs. Les entraîneurs ont voulu faire une semaine d'entraînement assez intense, avec beaucoup de contact. Gérald Bastide aime à répéter que lorsque l'on s'entraine dur, la compétition devient facile.

Le championnat du monde a lieu en France. Ressentez-vous plus de pression que lors de l'édition précédente en Afrique du Sud ?

P.J. : Oui, il y a forcément plus de pression. Il y a plus d'attente. Nous sommes plus sollicités par les médias. Mais il faut arriver à la mettre de côté, dans un coin de notre tête pour se concentrer sur ce que l'on a à faire, sur la compétition et être sûrs que nous allons donner le meilleur de nous-mêmes.

Vous avez terminé cinquième du dernier Tournoi. Y a-t-il de la peur avant d'aborder le championnat du monde ?

P.J. : Pas de peur, non. Une grosse envie de se racheter. Nous sommes sortis frustrés du Tournoi des 6 nations. Depuis, nous avons constaté nos manques. Face à l'Angleterre que nous allons retrouver en poule durant les mondiaux, nous avions tenu une heure avant de craquer complètement physiquement. Mais cela fait un mois ou deux que tout le groupe consent à des sacrifices. On s'y "file" comme il faut pour être prêts dans deux semaines.

Vous êtes le capitaine de l'équipe. Vous avez disputé la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud. Parlez-vous beaucoup au reste du groupe de l'expérience que vous aviez vécu là-bas ?

P.J. : Oui et non. Nous sommes 3 ou 4 dans ce cas-là. Mais il reste encore deux semaines. Je ne veux pas parler trop. Mais avec les "anciens" de l'équipe, nous veillons simplement à ce que tout le monde soit fixé uniquement vers la compétition.

Une compétition que ne disputera pas Gaël Fickou qui partira en Nouvelle-Zélande avec la grande équipe de France. Que cela vous inspire-t-il ?

P.J. : C'est énorme pour lui. Gaël a passé un cap. Jouer avec l'équipe de France en Nouvelle-Zélande, c'est un rêve de gosse pour tous les rugbymen. Dans un coin de sa tête, je pense aussi qu'il doit y avoir une forme de déception de ne pas disputer cette Coupe du monde en France, avec ses potes. Il va nous manquer, je ne vais pas vous dire que c'est un plus de ne pas avoir Gaël. Mais ceux qui le remplacent ont aussi de grosses qualités. Ils ont tous leur place avec nous.

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