Vendredi, c’est parti !

Par Rugbyrama
  • Guillaume VILACECA - entrainement perpignan - juillet 2012
    Guillaume VILACECA - entrainement perpignan - juillet 2012
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À peine un mois et demi après la finale du Top 14, les premiers matchs version 2012-2013 débuteront ce vendredi. Des rencontres amicales à l’enjeu mesuré mais qui possèdent une réelle utilité. Notamment pour des clubs qui ont enregistré beaucoup de mouvements durant l’intersaison.

Vendredi, Perpignan, Bayonne et le Stade français ouvriront le bal des matchs amicaux. Après environ un mois de préparation physique intense, les joueurs vont retrouver les vapeurs jouissives du terrain. Pas forcément celles de la compétition, dans des rencontres dénuées d’enjeux à proprement parler. Malgré cette absence, ces parties estivales ne sont pas sans intérêt. Pour les joueurs notamment, qui après avoir sué durant la traditionnelle préparation d’avant-saison, vont enfin toucher le ballon. Pour beaucoup, une délivrance. "Rien ne remplace la réalité du terrain. Les matchs amicaux permettent de reprendre ses repères", confiait le pilier de l’Aviron, Pierre-Philippe Lafond.

"Une sorte de répétition générale"

Pour les clubs qui ont opéré de nombreux changements durant l’intersaison, ces joutes présentent une importance capitale. Ce n’est donc pas un hasard si l’Usap, l’Aviron et le Stade français sont ceux qui ont le programme estival le plus chargé. Ainsi, Perpignan dont l’effectif a grandement évolué pourra commencer dès vendredi contre Narbonne à travailler sur la mise en place de son projet de jeu.

"Ces matchs sont une sorte de répétition générale", affirmait Alexis Déjardin, le préparateur physique de Bayonne. Les Basques qui, comme les Catalans, en auront bien besoin puisqu’ils devront assimiler les nouveaux principes instaurés par la venue du tout neuf duo d’entraîneurs Lanta et Deylaud. Surtout, ces rencontres permettent d’opérer la jonction entre la préparation physique et le début de championnat.

Gare à la blessure !

C’est donc aussi dans l’optique de créer du rythme que les équipes programment ce type d’événement. Mais les clubs doivent aussi prendre en compte les conséquences négatives que les matchs amicaux peuvent parfois engendrer. "Ils peuvent provoquer des blessures", indiquait Alexis Déjardin. Sur le plan de la confiance aussi, les rencontres amicales ont un impact non négligeable. "Elles peuvent en donner comme en retirer", précisait le Bayonnais. Aux clubs de bien gérer leur agenda afin que ces matchs soient optimisés au maximum.

Le programme de vendredi :

Bayonne-Stade français stade Jean-Dauger (64)

Perpignan-Narbonne stade Aimé-Giral (66), (20 h)

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