Perpignan: Toulon en ligne de mire

Par Rugbyrama
  • Delpoux - Perpignan Toulouse - 27 juillet 2012
    Delpoux - Perpignan Toulouse - 27 juillet 2012
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A deux semaines du coup d’envoi du Top 14, les Perpignanais s’imprègnent du projet de jeu de Marc Delpoux et sont dans la gestion afin d’éviter les blessures.

Après deux matchs satisfaisants contre Narbonne et Toulouse (malgré la défaite), Perpignan s’est montré moins fringant contre les Zebras de Parme (Italie) jeudi soir à Aimé-Giral. Il ne faut pas forcément y voir une régression. Simplement le besoin de souffler après une préparation physique exigeante. Ainsi, plusieurs joueurs étaient cette fois-ci absents de la feuille de match. Marc Delpoux est dans la gestion. "Nous savons que nous sommes dans une période difficile sur le plan physique. Il a fallu évacuer. Strokosch, Carteris, Cazenave ou encore Marty ont ainsi été ménagés et devraient rentrer contre Montpellier vendredi prochain". Il restera alors une semaine pour poursuivre une montée en puissance à même de leur permettre de bien lancer la saison à domicile contre Toulon, finaliste sortant.

Les Perpignanais savent s’adapter

Les rotations mêlées à un physique émoussé ont eu comme effet immédiat un match brouillon face aux Italiens. La victoire – large si l’on se fie au score – s’est dessinée rapidement (14-5 à la pause) mais a pris de l’ampleur dans les vingt dernières minutes. Au moment où les joueurs de Christian Gajan étaient dans une configuration loin de son XV type, avec une majorité de jeunes. Delpoux parle ainsi d’une première mi-temps "très flatteuse". "On ne peut pas continuer à avoir une première période aussi atypique, a-t-il prévenu. On aurait pu virer avec un déficit de points. Heureusement, en seconde mi-temps, on a mis plus de puissance". Qui dit puissance à Perpignan dit Henry Tuilagi. Perforant et auteur d’un essai, il a symbolisé l’allant retrouvé des Catalans, certes face à une opposition qui a inexorablement décliné.

Longtemps accrocheuse, la province fédérale transalpine a, en outre, permis à Marc Delpoux de tester la réactivité de ses hommes. Un point positif qui, dans son projet de jeu ambitieux, prend toute son importance quand les Sang et or sont gênés comme ce fut le cas jeudi soir. "Les Italiens nous ont ralenti tous les ballons. A la mi-temps, on a demandé de ne plus les affronter directement et d’essayer de les attaquer avec une seconde ligne d’attaque, avec des renversées à partir du premier ruck".  Résultat, trois essais dans les vingt dernières minutes inscrits par Tuilagi, David et Pérez. Mais aussi l’assurance de pouvoir s’adapter en fonction de l’opposition. La dernière répétition générale aura lieu contre Montpellier dans une semaine. "Nous allons remettre tout le monde en circulation". Histoire d’arriver lancé face à Toulon.

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