Stade français: Rien ne presse

Pour son premier match amical de l’été, Paris a perdu. Mais le Stade français n’en fera pas tout un plat. Car la victoire n’était pas vraiment l’objectif premier du club de la capitale. Contrairement à leurs adversaires du jour, les Stadistes n’arrivaient pas dans les mêmes dispositions. Il faut dire que les joueurs de Christophe Laussucq et David Auradou n’ont retouché au ballon que la semaine précédant ce match amical. Depuis leur reprise le 25 juin dernier, ils se sont attelés à ingurgiter un copieux programme physique. Sept jours de rugby à peine, quand les Bayonnais, eux, répètent leurs gammes depuis déjà trois semaines. Le reste du temps, le XV de la porte d’Auteuil l’a passé à se préparer physiquement, notamment lors du stage à Soustons. Un programme chargé comprenant randonnée en montagne et tous autres ateliers qui a mis à rude épreuve les organismes des joueurs.

Surtout, cette rencontre face à l’Aviron a servi de revue d’effectif. Arrivé en terre basque avec un contingent de trente-trois joueurs, le staff parisien avait dans l’idée de donner du temps de jeu à chacun d’entre eux. Ainsi, tous ont participé à la rencontre puisque l’encadrement parisien a opéré de très nombreuses rotations durant la partie. Ce travail de repérage effectué à Jean-Dauger servira à coup sûr les intérêts parisiens en cas de blessures de certains cadres durant la saison.

Un match en guise de trait d’union

Cette première rencontre amicale marque le passage entre préparation physique et mise en place du projet de jeu. Dorénavant, les Parisiens vont mettre l’accent sur le rugby dans sa dimension technique. Une semaine durant, Julien Dupuy et ses coéquipiers vont enchaîner les phases de jeu. Exercices qu’ils pourront ensuite mettre en pratique face à Toulon pour leur deuxième match amical. L’enjeu sera donc tout autre pour le Stade français qui cherchera ses pistes de jeu. Pour terminer cette préparation d’avant saison, l’ensemble du groupe s’envolera pour l’Argentine où sont programmés deux rencontres face aux Pumas et une équipe locale. On l’a bien compris, au Stade français on progresse doucement mais sûrement !