Quesada: "Notre conquête, un motif de satisfaction"

Par Rugbyrama
  • Gonzalo Quesada - racing metro - 9 septembre 2012
    Gonzalo Quesada - racing metro - 9 septembre 2012
Publié le Mis à jour
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Arrivé avec son staff cet été au Stade français, Gonzalo Quesada s'est installé pour la première fois sur le banc de sa nouvelle équipe à l'occasion de la rencontre face à Bayonne (10-19). Déjà réglé en mêlée et dans la conquête, le squad parisien doit cependant encore travailler plusieurs secteurs. Dont un en particulier: le jeu au pied. Quoi de plus normal pour un ancien demi d'ouverture ?

Malgré la défaite, vos joueurs ont montré de belles choses contre Bayonne (10-19). Qu'avez vous pensé du premier match amical de votre équipe ?

Gonzalo QUESADA: La première mi-temps a été très propre de notre part. Très franchement, nous avons attaqué le rugby il y a seulement deux semaines donc c'était compliqué. Surtout qu'on a eu quelques problèmes dans notre préparation. Un cas de soupçon d'oreillons a compliqué notre première semaine, du coup, il nous manquait quelques repères. Et on est encore dans une grosse charge de travail en ce moment, jeudi par exemple, on a effectué trois séances d'entraînement. Nous sommes encore en rodage c'est clair.

Cela s'est ressenti en seconde période notamment...

G.Q.: C'est vrai, mais derrière il nous manque aussi beaucoup de joueurs, entre les internationaux, et les blessés... Djibril Camara et Paul Williams entre autres. En deuxième mi-temps, quand on fait rentrer quelques jeunes du centre de formation, même s'ils sont plein d'avenir, une vrai différence s'est créée par rapport aux joueurs bayonnais. Cela nous a un peu déstabilisés mais je ne me fais pas trop de soucis, nos objectifs sont à moyen terme. Là, ce n'est que la préparation donc on regarde vers l'avant.

Devant justement, c'est déjà très solide dans la conquête et en mêlée...

G.Q.: Oui c'est clair, en première mi-temps, nous étions sur nos repères, on était presque surpris par la belle qualité de notre conquête. C'est un motif de satisfaction, on a réussi à camper dans leurs trente mètres avec quelques actions positives. Le problème, c'est que nous n'avons pas été assez patients. Du coup, on a rendu énormément de ballons après contact. C'est cela qui a été le plus frustrant au vu de notre impact dans les secteurs clés. Après, franchement, finir avec un tel score est plutôt encourageant. C'était l'une de nos problématiques et je pense que cela aurait pu être bien pire au niveau du résultat.

Même si le match n'était qu'amical, il y a eu beaucoup d'engagement et d'efforts fournis des deux côtés. Êtes vous satisfait ?

G.Q.: Je suis très satisfait de l'engagement. On prend même un essai en première mi-temps qui est paradoxalement très intéressant. Sur cette action, nous avons deux pénalités face aux poteaux, on demande la mêlée à chaque fois et on perd malheureusement la deuxième. Une grosse séquence qui nous fait du mal se met alors en place. L'équipe défend sur douze ou treize temps de jeu... Sur la ligne d'en-but, qui plus est en match amical. Je crois que beaucoup d'équipes auraient lâché bien plus rapidement à ce moment là.

Comment a réagi le groupe à cette débauche d'énergie ? Avez-vous des blessés ?

G.Q : Hugo Bonneval s'est fait une entorse en cours de match et a du sortir. Après, Jules Plisson a aussi pris un coup à l'épaule. Rien de très méchant cependant. Ce sont les deux seuls joueurs à avoir été touchés. Pour les autres, cela devrait aller.

La semaine prochaine vous affronterez Agen, à quoi servent ces matchs amicaux de pré-saison?

G.Q.: Chaque formation a des objectifs bien précis. Au Stade français, nous sommes en train de mettre en place notre système de jeu, et notre système défensif aussi. On veut créer un état d'esprit, un vrai lien dans cette équipe. Comme je le disais toute à l'heure, l'un des gros points positifs de ce premier match, c'est cette action défensive. La débauche d'énergie, le dépassement de soi ont été vraiment intéressants car cela fait parti de ce que nous sommes venus chercher.

Vos joueurs ont très peu utilisé le jeu au pied au cours de ce match. N'est-ce-pas paradoxal pour une formation entraînée par un ancien demi d'ouverture ?

G.Q.: Oui c'est vrai. C'est un aspect du jeu que nous avons laissé de côté pour le moment. Nous n'avons pas été bons dans ce secteur, on a laissé deux penal'touches sur le terrain. Sur un bras cassé avec une chandelle, nous prenons même un essai en contre. Nous avons raté tous nos tirs au but. Le jeu au pied fera parti de nos axes de travail pour les prochains jours.

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