Michael Lynagh entre la vie et la mort

Par Rugbyrama
  • Michael LYNAGH - José Navarro
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Publié le Mis à jour
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Le demi d’ouverture Michael Lynagh, sacré champion du monde avec les Wallabies en 1991, a été hospitalisé d’urgence lundi soir suite à un accident vasculaire cérébral. Selon les premières informations, l’ex-capitaine de l’Australie aurait un caillot dans le cerveau. Son pronostic vital est engagé.

Toute l’Australie du rugby à XV retient son souffle. L’un de ses plus grands demi d’ouverture, Michael Lynagh, âgé de 48 ans, se trouve actuellement entre la vie et la mort. Ce dernier a été admis d’urgence ce lundi soir à l’hôpital de Brisbane après avoir fait un malaise. Si l’hôpital a confirmé que le champion du monde avait bien été admis dans l’un de ses services, la famille du joueur a refusé de communiquer sur l’état de santé du joueur à la presse.


Le grand artisan du sacre mondial de 1991

Lynagh n’est rien moins que l’un des plus grands ouvreurs de l’Australie. Arrivé en sélection nationale sur la pointe des pieds à tout juste 21 ans, c’est au poste de centre qu’il a connu ses premières titularisations, aux côtés du fameux ouvreur Mark Ella. Lynagh fut toutefois rapidement propulsé au rang d’ouvreur titulaire quand Ella prit sa retraite. Associé à Nick Farr-Jones à la mêlée, Michael Lynagh s’illustra rapidement par sa classe et son panache, emmenant une ligne de trois-quart de rêve composée par Tim Horan, Jason Little et David Campese. Parmi ses plus remarquables faits d’armes figurent ce record de 911 point inscrits en 72 sélections, record qui tiendra encore quatre saisons après sa retraite, après qu’un certain Neil Jenkins ne le batte en 1999. Les amateurs se souviennent aussi de cet essai inscrit dans les toutes dernières minutes d’un quart de finale irrespirable de la Coupe du monde 1991, quand l’Australie était menée face à l’Irlande à Dublin. Cet essai permit aux Australiens d’éviter le traquenard irlandais (19-18), pour ensuite sortir le rival néo-zélandais en demi et l’hôte de la compétition, l’Angleterre, en finale. Alors oui, l’Australie retient son souffle en espérant des nouvelles rassurantes sur l’état de santé d’un de ce monstre sacré.

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