Cazalbou: "Faire adhérer autour du XV de France"

Quel est votre rôle dans cette tournée de soutien ?

Jérôme CAZALBOU: Par rapport aux autres parrains de l'événement, mon cas est un peu particulier puisque je travaille pour Société Générale depuis vingt-six ans, à l'animation et à la structuration des partenariats sportifs. Je suis très souvent impliqué dans les animations liées à nos partenariats dans le monde du rugby. Et Bayonne, où nous sommes aujourd'hui (samedi, NDLR) fait partie de ma zone géographique qui englobe un grand quart Sud-Ouest de la France. C'est donc tout naturellement et avec beaucoup d'envie et de passion, que j'ai accepté de représenter ma fonction et ma société ici en participant aux différentes animations.

Quelles sont-elles ?

J.C: Pendant les deux jours de notre présence en côte basque-Landes, nous avons prévu une animation en faveur du monde de l'entreprise, une autre auprès des collaborateurs de Société Générale, une autre auprès du rugby amateur et enfin, du grand public. Nous avons d'abord rendu visite aux salariés de la société Lauak à Hasparren puis nous avons posé le bus hier après-midi au stade de la Fougère de Tyrosse. En plus des licenciés de l'UST, nous avons reçu des élèves des écoles alentours. Il y avait plus de 300 personnes, réunies autour de Yann Delaigue, Raphaël Poulain et moi-même. Aujourd'hui à Bayonne, il s'agit plus de toucher le grand public, les enfants et les touristes venus passer le week-end, et qui n'auraient jamais touché un ballon de rugby.

Que leur proposez-vous ?

J.C: Avec les cadres techniques du comité Côte basque-Landes, des membres de clubs locaux et d'associations, nous encadrons les gens qui viennent nous voir, leur proposons des ateliers, des petits matchs sur un terrain synthétique de 200 m2. Dans le bus, on retrouve la cabine des supporters, qui leur permet de laisser un message d'encouragement au XV de France et de gagner des places pour la Coupe du monde, ce qui n'est pas négligeable. Grâce à l'Oculus, ils ont aussi l'immense plaisir de s'immerger en trois dimensions dans une semaine de préparation du XV de France, avant un match face au pays de Galles, avec un final en apothéose où l'on sort du tunnel dans la colonne des joueurs français, aux côtés des Gallois, et où l'on entre dans le Stade de France.

Est-ce important pour vous de transmettre la passion du rugby ?

Quand on est passionné, on essaye toujours de porter la bonne parole, de faire passer des messages et de montrer les valeurs de ce sport: il faut y mettre de la convivialité, de la proximité, du plaisir avant tout, et amener les gens à participer et à s'amuser. Tout cela permet aussi de communiquer autour de la Coupe du monde, de faire adhérer tout le monde autour du XV de France et de préparer le terrain pour qu'on vive une belle phase finale avec les Bleus. Plus destiné aux enfants. Dans d'autres endroits les adultes s'y mettent parce qu'ils n'ont jamais touché un ballon. Mais ici plutôt pour les enfants. On est très content car ça bouge beaucoup depuis ce matin, le terrain n'a jamais été vide tout au long de la journée.