France 7: Plusieurs scénarios pour aller aux JO

  • Terry Bouhraoua, capitaine de l'équipe de France à 7 (14 juin 2015).
    Terry Bouhraoua, capitaine de l'équipe de France à 7 (14 juin 2015).
  • Le feu follet Julien Candelon (14 juin 2015).
    Le feu follet Julien Candelon (14 juin 2015).
  • Stephen Parez, soutenu par Jonathan Laugel (14 juin 2015).
    Stephen Parez, soutenu par Jonathan Laugel (14 juin 2015).
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Avec deux manches européennes déjà remportées, l'équipe de France de VII aborde la troisième et dernière étape en bonne posture. Mais, à Exeter, les Bleus, talonnés par les Espagnols, devront maintenant confirmer. Une épreuve "qui sent le piège" aux yeux de Steeve Barry. Voici les différents scénarios qui séparent les Tricolores d'un titre continental qui vaudra très cher.

Le refrain a été longuement répété après leur victoire dans le Rhône, mi-juin. Avec deux tournois déjà remportés sur la scène continentale, les Bleus ont quasiment en poche leur première place au championnat d'Europe, qualificative pour les Jeux olympiques de Rio. Avec Moscou et Lyon, on était sur la même dynamique positive, illustre Steeve Barry. Mais attention, avec le temps magnifique qu'on a eu ensuite, tout le monde qui nous a dit qu'on était déjà qualifiés, et puis comme personne ne va rien lâcher... C'est un fait: leur billet n'est pas encore assuré, avec des Espagnols mathématiquement pas si loin. Ce week-end, à Exeter, il ne faudra donc pas à Julien Candelon et ses partenaires trébucher sur la dernière marche.

#France7 entraînement matinal pour les Bleus J-2 avant #Exeter7 #soutiensle7 pic.twitter.com/GZUXwhEUP1

— France Rugby (@FranceRugby) July 9, 2015

Gagner pour éviter de calculer

Les Français sont donc arrivés méfiants dans le sud de l'Angleterre, mercredi. Ce tournoi sent le piège, confirme Barry. On ne veut pas se reposer sur les deux premiers tournois. Il semblerait que les Anglais fassent rentrer quelques joueurs du circuit World Rugby, l'Espagne joue encore la gagne, et on perd deux joueurs de Top 14 (Romain Martial et Rémi Grosso ont déclaré forfait, NDLR), rien n'est fait. C'est ce sur quoi on a beaucoup insisté ensemble. Notre vrai boulot, alors qu'on pourrait se relâcher, c'est d'enfoncer le clou. On ne part pas pour rien.

Le feu follet Julien Candelon (14 juin 2015).
Le feu follet Julien Candelon (14 juin 2015).

Plus concrètement, ce que le Charentais sous-entend, c'est que lui et les siens joueront à Sandy Park pour prolonger leur parcours jusqu'ici sans faute. En gagnant de nouveau. Il y avait 40 points à prendre, on en a pris 40, jusqu'ici, les choses qui devaient être faites ont été faites, reprend l'entraîneur Frédéric Pomarel. Maintenant, on veut faire le meilleur tournoi possible, c'est ce qu'on leur a dit. Ce pourquoi on a été les plus concentrés, rigoureux et sérieux au possible dans la préparation, pour que les mecs ne relâchent pas. Gagner, le meilleur moyen de se lancer dans des calculs à trop d'inconnues. On y va pour faire un trois sur trois (jamais réalisé, ndlr) et si on se qualifie ainsi, personne ne pourra dire qu'il s'agissait d'un coup de chance, complète Barry.

Une demi-finale pour rester maître de son destin

Outre leurs quarante points, les Bleus du 7 en ont surtout six d'avance sur leurs poursuivants espagnols - la seule nation réellement dangereuse au classement - et douze sur les Russes, troisièmes. Une qualification pour les demi-finales permettra vraisemblablement aux Français de valider leur billet pour Rio puisque, même si les Ibères venaient à remporter le tournoi, le goal-average (+339 contre +97 aujourd'hui) est largement favorable aux hommes de Frédéric Pomarel. Après, pour la Russie, ça paraît nettement plus compliqué, ajoute ce dernier. Mais le 7 reste le 7 et on se méfie de tout. Il ne faut pas tomber en quart, parce qu'on ne serait plus maître de notre destin. Dans le cas d'une victoire de Plate (5e place), il faudrait par exemple espérer que l'Espagne ne l'emporte pas. Dans l'autre cas (certes peu probable) d'une Bowl, il faudrait que l'Espagne ne fasse pas mieux qu'une finale de Plate, et que la Russie ne gagne pas.

Stephen Parez, soutenu par Jonathan Laugel (14 juin 2015).
Stephen Parez, soutenu par Jonathan Laugel (14 juin 2015).

Pour se mettre en bonne posture et s'éviter un quart de finale face aux Ibères ou aux Anglais renforcés vis-à-vis des deux premières étapes européennes, les Français devront donc assurer, en phase de poules, samedi. Ils retrouveront la surprenante Allemagne (17h54), l'habituel Portugal (15h12) et la plus faible Roumanie (12h30). Un groupe abordable. A notre portée, avalise Barry. Mais un tirage avec les meilleures têtes de série.

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— France Rugby (@FranceRugby) July 9, 2015

Et Frédéric Pomarel de relancer sur la menace: Mettre les points de la première journée nous éviterait tout calcul - que l'on n'a pas envie d'accumuler - vis-à-vis des Espagnols. Afin de s'assurer, aussi, de bonnes vacances, après un cycle appliqué sous la chaleur et au terme d'une année sacrément longue... On ne peut même pas théoriser en termes de saison, coupe l'entraîneur. Pour Terry Bouhraoua comme pour nous, ce bloc a commencé il y a cinq ans... Ce seront plus que des vacances. C'est un cycle à bien conclure!

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