Steyn : "Je jouais ma tête"

Par Rugbyrama
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Le futur demi d'ouverture sud-africain du Racing-Metro 92, François Steyn, était aligné à l'arrière avec les Springboks samedi dernier à Durban lors de la victoire des siens contre les Lions britanniques (26-21). Il revient sur sa performance à un poste qu'il avait très peu occupé par le passé.

Vous étiez titularisé à l'arrière lors du premier test-match face aux Lions britanniques et irlandais. Quelles furent vos impressions ?

François Steyn : J'étais vraiment très stressé avant ce match. Je savais que je jouais ma tête pour le prochain test de Pretoria. Il y avait plus d'un an que je n'avais pas occupé ce poste et ce match fut pour moi le plus tactique de ma courte carrière. Les Lions ont beaucoup de bons buteurs, ils m'ont fait courir dans tous les coins du terrain. J'étais mort de fatigue en fin de rencontre. Je les remercie d'ailleurs de ne pas avoir tapé trop de chandelles à ce moment-là, car je ne sais pas si mon coeur aurait supporté... (rires) Il me faudra réfléchir à mon placement désormais. J'en conclus que ce fut une prestation quelque peu hybride pour moi. J'ai essayé d'être propre sur les fondamentaux du poste, la récupération sous les chandelles et le jeu au pied. Voilà, j'apprends...

Allez-vous être désormais fixé à ce poste d'arrière ?

F. S. : On n'est jamais sûrs de rien... Avec les Springboks, j'ai été ailier, centre, arrière, demi d'ouverture et même demi de mêlée ! Mais je me sens bien à l'arrière, j'espère au moins finir à ce poste la série de tests face aux Lions. A condition que j'offre davantage de solutions à la palette offensive de notre jeu, bien sûr... Il faut que je m'impose sur le terrain, je dois me rendre indispensable, parce que mon statut de polyvalent peut aussi faire de moi un éternel remplaçant (rires).

Aspirez-vous au poste de demi d'ouverture qu'occupe actuellement Ruan Pienaar en sélection nationale ?

F. S. : Non. Ruan est aujourd'hui meilleur que moi en numéro dix. Il l'a encore montré à Durban samedi dernier.

Dans quels secteurs de jeu les Springboks sont-ils encore perfectibles ?

F. S. : Dans la gestion du score... Nous avons totalement paniqué en fin de rencontre. C'est curieux, parce que nous avions connu ce type de match durant la Coupe du monde 2007 en France. Nous aurions donc dû nous en souvenir. Notre capitaine John Smit a choisi d'entrer à nouveau en jeu à dix minutes de la fin du match. Il nous a parlés, rassurés, grondés. (rires) Il nous a demandés de garder la main sur le ballon et de trouver les touches. Et nous avons pu finalement écrire une happy end à ce premier test ! John est un très grand monsieur.

Vous vous êtes engagé avec le Racing-Metro pour la saison à venir. Quand débarquerez-vous à Paris ?

F. S. : No comment. J'ai deux test-matchs à jouer avant de penser à la saison prochaine.

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