Chabal: "Des joueurs comme les autres"

Par Rugbyrama
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Pour Sébastien Chabal, les All Blacks ne sont pas des surhommes. Le troisième ligne des Bleus, qui débutera le second test samedi à Wellington, estime que le XV de France est capable de rééditer son exploit de Dunedin. A condition, une nouvelle fois, de mettre du rythme et de se surpasser...

Quelle est votre réaction après l'annonce de votre titularisation?

Sébastien Chabal: Je suis content. Comme tout joueur, je préfère attaquer. C'est toujours difficile d'être remplaçant car on ne sait jamais quand on doit rentrer et il faut se mettre dans le rythme. Je me doutais que je n'allais pas attaquer la semaine dernière car j'ai très peu joué depuis le Tournoi. Mais d'avoir joué une petite demi-heure, ça m'a remis dans le bain.

Le XV de France s'est immédiatement remis au travail après la victoire (27-22) de Dunedin, sans vraiment savourer...

S.C.: ll fallait qu'on redescende vite de notre état d'euphorie pour préparer ce match parce que les All Blacks qui perdent chez eux, c'est rare, et derrière, généralement, c'est compliqué. On travaille bien depuis quinze jours et c'est comme ça qu'on a gagné le week-end dernier. C'était donc important de bien se remettre la tête dans le jeu et de bien se préparer.

La pression n'est donc pas retombée, avec des séances d'entraînement très poussées...

S.C: Je crois que les coachs ont annoncé la couleur dès le début de la tournée. Il fallait hausser un peu notre niveau d'exigence car on joue comme on s'entraîne et parfois on avait tendance à être trop décontracté pendant les entraînements et après, quand on faisait face à des difficultés sur le terrain, on n'arrivait pas à les régler. Je pense que c'est important d'en passer par là pour s'aguerrir et pour se surpasser lors des moments difficiles.

Le discours des entraîneurs semble encore plus ambitieux que la semaine dernière...

S.C: C'était déjà ambitieux la semaine dernière. Les trente premières minutes ont été de bonne qualité. Après, quand ils reviennent à quatre points juste avant la mi-temps, on s'est un peu recroquevillés. On s'est dit que défendre serait plus facile et on a moins produit. Quand on regarde les images, on s'aperçoit qu'il y avait des coups à jouer après deux ou trois temps de jeu. Les All Blacks, avec tout le respect que j'ai, ce sont des joueurs comme les autres: dès qu'on leur met un peu de rythme, il y a des espaces qui s'ouvrent. Il faudra gérer nos temps faibles et nos temps forts.

La tournée 2007 en Nouvelle-Zélande, ce ne sont que des mauvais souvenirs?

S.C: Ce ne sont pas de très bons souvenirs. Je suis très mauvais en souvenirs. Quand vous en prenez plus de quarante et plus de soixante (11-42 et 10-61, NDLR), alors ça ne peut pas être considéré comme un bon souvenir. Mais on trouve toujours quelque chose à retenir dans la défaite comme dans la victoire et ça peut toujours nous servir.

On faisait surtout allusion à votre plaquage sur Chris Masoe, à votre charge sur Ali Williams, qui ont déclenché l'engouement autour de Sébastien Chabal...

S.C: C'est important pour les autres, pas pour moi. Je n'ai pas grand chose à dire là-dessus. C'étaient deux accidents de match. Pour Ali Williams, ce n'était pas drôle pour lui (mâchoire fracturée, NDLR). Le plaquage (sur Masoe) était un plaquage positif. Il faut arrêter de revenir là-dessus. Je ne regarde pas derrière moi mais devant. C'est sûr qu'après, il y a eu toute l'histoire autour de moi qui est partie de là mais bon, ça s'arrête là.

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