Trévise pour le rachat

Le Benetton n'a pas vraiment porté haut ses couleurs en Angleterre. Chez les London Irish, le club italien a encaissé sept essais et semble à nouveau parti pour écoper de la cuillère de bois de la compétition. Trévise ne s'est d'ailleurs plus imposé en Coupe d'Europe depuis le 8 janvier 2005 et une rencontre face à Bourgoin (40-29). Une éternité. C'était d'ailleurs sa meilleure saison européenne avec trois victoires en six matchs. Depuis, les Italiens vont de défaite en défaite sur la scène continentale.

Où le champion d'Italie va-t-il donc trouver la motivation pour cette rencontre face au favori de la poule? Sans doute dans sa double confrontation de l'an dernier. Le Benetton s'était en effet incliné avec les honneurs chez lui (10-25) avant d'aller marquer trois essais à Aimé-Giral (45-25). Jean-Philippe Grandclaude s'en souvient. "Contrairement aux idées reçues, c'est tout sauf facile face aux équipes italiennes et on avait d'ailleurs eu un match très difficile l'an passé face à cette équipe".

Le centre usapiste sait que sa formation est attendue le pied ferme et que le déplacement peut se révéler piégeux. "On sait tous que pour eux, le premier match à domicile est capital car ils ont l'espoir de gagner au moins un match de H-Cup. On s'attend donc à un match et une entame compliquée au niveau du combat et de l'agressivité. Il faudra d'abord être présent au niveau de l'état d'esprit". Trévise est certes la formation la plus faible du plateau mais elle vendra chèrement sa peau dans son Stadio Comunale di Monigo.