Paris peut-il le faire ?

Par Rugbyrama
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Troisième de sa poule, le Stade français ne compte que neuf points en quatre matchs. Autant dire que sa situation est très compliquée. Pourtant, les Parisiens veulent encore y croire avant d'affronter Bristol et les Harlequins.

Pour chasser le spectre d'une élimination dès le premier tour, le Stade français va devoir réciter sans anicroche sa (double) leçon d'anglais. A domicile face à Bristol, vendredi soir, puis chez les Harlequins, le week-end suivant. Avec deux victoires, dont au moins une bonifiée, Paris peut espérer sortir en tête de la poule 3. Pour le champion de France, ce sera de toute façon la première place ou la porte, car avec seulement neuf points au compteur en quatre journées, la troupe de Fabien Galthié n'a aucune chance d'accrocher un des deux tickets réservés aux deux meilleurs deuxièmes. Paris n'a donc plus à calculer.

Première étape vendredi donc devant Bristol. Tout sauf une formalité au vu du match aller, où les Parisiens avaient fini fanny (défaite 17-0). "Dans les zones d'affrontements, on avait souffert, se souvient Fabien Galthié. Les conditions, notamment le terrain, n'étaient pas excellentes. L'arbitrage leur était très favorable en début de match. Mais ce jour-là, la domination était physique, et un peu mentale. Ils nous ont posé beaucoup de problèmes dans les phases de conquête, en mêlée notamment." Un secteur dans lequel Paris a souvent affiché ses limites depuis le début de la saison...

Chaque chose en son temps

S'il impose son jeu, le Stade français a toutefois largement les moyens de s'imposer face à l'actuel neuvième du championnat d'Angleterre. Surtout à domicile, où les Parisiens restent sur une série de 14 victoires consécutives. "Ils ont un bilan incroyable à domicile, et c'est un vrai défi pour nous d'essayer d'aller nous imposer là-bas, estime le centre Rob Higgit. A l'aller, les conditions n'étaient pas idéales pour envoyer du jeu. Or, ils ont des internationaux partout derrière". Sauf que Paris devra se priver de Juan Martin Hernandez, blessé à un genou, et peut-être de David Skrela, touché à la cuisse.

Pour écarter l'obstacle Bristol, et malgré la quasi obligation de prendre en prime le bonus offensif, les Stadistes devront avant tout veiller à ne pas confondre vitesse et précipitation. Ils ne marqueront leurs quatre essais que si ils prennent les choses dans l'ordre. "On va d'abord essayer de faire un gros match, après on verra. Bristol est une équipe redoutable qui propose un jeu agressif. Il faudra être forts sur les fondamentaux pour essayer, premièrement, de les faire reculer, pour ensuite marquer des essais", prévient Galthié.

Le message semble avoir été bien compris par ses joueurs. Chaque chose en son temps. Pas question non plus de se lancer dans des calculs en extrapolant sur la dernière journée, chez les Harlequins, où il faudra là aussi gagner, sans doute avec un bonus offensif en prime. "Le piège serait de penser au résultat de l'autre match (NDLR: Cardiff-Harlequins, également vendredi soir), voire au prochain match contre Cardiff. Concentrons-nous d'abord sur celui-là, et prenons le point de bonus", affirme l'arrière argentin Ignacio Corleto. Paris n'a plus tout à fait son destin entre ses mains, mais il sait au moins ce qui lui reste à faire...

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