Médard: "Impatient"

Par Rugbyrama
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Titulaire samedi face au Munster, en finale de Coupe d'Europe, l'ailier toulousain Maxime Médard se prépare à affronter l'ex All-Black Doug Howlett.

Comment allez-vous après ce mois infernal, pendant lequel il vous a fallu négocier le Top 14 tout en préparant la finale de Coupe d'Europe ?

Maxime Médard.- Il nous tardait cette semaine, histoire d'entrer de plain-pied dans ce match très important pour le club. Nous avions tous cette rencontre dans la tête, mais nous avons réussi à ne pas dénigrer le Top 14. Nous avons fait ce qu'il fallait. Nous avons beaucoup tourné pour nous reposer. Personnellement, j'ai joué deux matchs et demi sur quatre. Après, ces trois semaines n'ont pas eu d'incidence directe sur notre groupe.

Comment abordez-vous ce rendez-vous ?

M. M.- Je ne suis pas du genre à me prendre la tête, ni à me mettre la pression. Il faudra vraiment y penser le jour même de la finale. En début de semaine, je rigolais, ça allait bien. La pression est quand même un peu montée ce jeudi avec le vol vers Cardiff. Mais il ne faut pas jouer le match avant l'heure.

Vous étiez 23e homme en 2005. Là vous serez titulaire...

M. M.- Je garde un bon souvenir de 2005 même si j'étais un peu triste de ne pas jouer. Vous savez, c'est ma première finale avec le club. Je suis surtout très heureux et impatient. En 2005, je n'étais pas allé goûter la joie au Capitole, c'était un peu délicat pour moi qui n'avais pas joué. J'aimerai bien c'est sûr... dimanche...

Vous ne voulez pas vous mettre de pression, mais quand même cette semaine est forcément particulière, non ?

M. M.- Si, bien sûr, il y a eu la conférence de presse... Je suis un peu timide alors c'est particulier. Pendant les deux premières années, j'étais en observation, j'ai appris à écouter les gens. Je me suis posé beaucoup de questions et j'ai pu réaliser de très gros progrès physiques. Maintenant, je ne suis pas encore habitué à cette cadence infernale, mais j'ai besoin d'un rythme assez soutenu pour me sentir bien.

Le Munster, c'est un gros pack, mais aussi de sacrés trois-quarts avec entre autres Doug Howlett. Une pression supplémentaire ?

M. M.- Le Munster est impressionnant. J'aurai un gros travail à faire. Howlett a beaucoup de sélections derrière lui, mais le Munster dispose aussi d'un bon ouvreur, de centres super forts. Ils ne sont pas arrivés en finale par hasard. Il nous faudra donc respecter les plans de jeu établis cette semaine. Doug Howlett, comme tous les joueurs néo-zélandais, est un joueur marquant, que nous regardons avec de grands yeux... Mais il n'est pas très gaillard non plus ! (rires) Sinon je dors bien. J'ai besoin de me montrer sous mon meilleur jour. Je devrai être meilleur que lui sur le terrain. Ce sera à moi, le jour J de faire... le meilleur match de ma vie peut-être pas, mais en tout cas l'un des meilleurs.

Où se jouera selon vous cette finale ?

M. M. : Sur une ou deux erreurs défensives.

Avez-vous une crainte ?

M. M.- Ma seule crainte, c'est ma propre performance. Ce n'est pas de l'égoïsme, mais je ne crains que moi.

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