Veillée d’armes pour un Mondial
Qui organisera la Coupe du monde 2023 ? A la veille de connaitre le verdict, le président de la FFR, Bernard Laporte a enchaîné les réunions à World Rugby, tandis que son bras droit à France 2023, Claude Atcher paraissait impatient de connaitre le résultat.
La tension est palpable. On pressent que le Royal Garden hôtel va être le théâtre d’un match à trois, "importantissime" pour le rugby mondial. C’est ici que depuis deux jours se tient l’assemblée générale de World Rugby mais surtout ce mercredi le vote du conseil de l’instance qui déterminera le pays hôte du Mondial 2023.
.@WorldRugby president Bill Beaumont kicking off the#WorldRugbyGA2017 in London pic.twitter.com/Cv1qMX28x1
— World Rugby (@WorldRugby) November 13, 2017
Et dans le hall de l’établissement, il n’est question que de cela. Les membres des délégations irlandaises, sud-africaines et bien sûr françaises déambulent, serrent les mains des dizaines et dizaines de présidents de fédération qui quittent les salles de réunions. Ainsi, les patrons du rugby malgache, japonais ou encore de San Marin saluent chaleureusement Claude Atcher, le directeur de France 2023 dont l’inquiétude pour le scrutin du lendemain est palpable.
"Je ne fais aucune déclaration. Ce n’est plus le moment", nous affirme-t-il en faisant les cent pas dans le hall de l’hôtel. Le président Bernard Laporte est lui pris par le Comité exécutif jusqu’en fin d’après-midi. Les deux Français cherchent aussi à s’organiser pour pouvoir voir le match France - All Blacks de Lyon (finalement remporté, ce soir, pour les Néo-Zélandais, 23-28). Arrivés dimanche à Londres, ils ont cherché à sécuriser les voix de la France. Les dés sont jetés, ce mercredi à 13 heures, ce sera le verdict de près de 9 mois de travail à travers le monde.
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