Et Kockott fit lever le Stade de France...

L’homme de la finale 2013, c’est lui. Incontestablement. Précis au pied, Rory Kockott s’est pourtant distingué sur une action de génie que tous les supporters castrais - et même les passionnés de rugby - n’ont vraiment pas oublié. Un coup d’éclat qui a fait lever le public du Stade de France. Et qui a fait basculer la rencontre contre Toulon. Petit regard dans le rétro: on joue la 40e minute et l’affiche entre le RCT et le CO a du mal à s’emballer. Cadenassée, elle laisse les défenses s’exprimer à merveille et le score de 3-3 en est la parfaite illustration. A la sirène, le CO bénéficie d’une mêlée à l’entrée des 22 mètres varois. Malgré une grosse avancée du pack tarnais, Claassen éprouve les pires difficultés pour bonifier le ballon mais résiste tout de même à la pression de Rossouw. Kockott se positionne alors pour servir Tales pour le drop. Sauf que le Sud-Africain va faire preuve d’une incroyable malice. Le demi de mêlée, à la vitesse de l’éclair, feinte la passe, s’échappe au ras du regroupement pour filer entre les poteaux. Simple, net et sans bavure. L’action du match.

Botha et Williams ont donné un aperçu

Toulon ne s’en releva pas. Meurtri dans sa tête mais aussi dans sa chair après une saison à rallonge et une finale de H Cup éprouvante gagnée contre Clermont (16-15). Certains, tatillons, ont évoqué un écran de Diarra sur Botha, qui a permis à Kockott de se faire la belle. Sur le coup, peu de chose pourtant à redire. D’autant que cette action a permis à la finale de prendre une autre dimension et de se lancer définitivement. Certes, pas forcément dans le bon sens pour les Varois. Nul doute que ce samedi, le Sud-Africain sera surveillé de très près par l’armada varoise, peu enclin à tendre l’autre joue. Kockott a déjà eu plusieurs aperçus cette saison (plaquage de Botha, coup d’épaule de Williams) de ce qui l’attendait…