Un duel déséquilibré ?

Par Rugbyrama
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Ce week-end se joueront les matchs aller des quarts de finale du Trophée Jean Prat. Aurillac, qui a réalisé un quasi sans faute depuis le début de la saison, se déplace chez l'un des "petits", Oloron, sorti in extremis des barrages contre Tyrosse dimanche

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Aurillac a tenu son rang de favori cette saison. Deuxième de la première phase toutes poules confondues (derrière l'autre grand favori, Blagnac), premier des matchs de poule du Trophée Jean Prat et qualifié direct pour les quarts, le club du Cantal réalise un parcours parfait dans sa course à la remontée en Pro D2.

Descendu l'an dernier, il n'a d'ailleurs jamais caché ses ambitions. Du coup, la pression est lourde pour les joueurs : "C'est un statut un peu difficile", reconnaît le capitaine David Courteix. Blessé au genou droit il y a deux mois lors d'un match avec le XV de France amateurs, il devrait retrouver les terrains la semaine prochaine pour le match retour. Cette absence lui permet d'analyser la situation avec recul : "La pression est saine et assumée du côté des joueurs. Mais c'est moins facile vis-à-vis du club ou des supporters. Des autres équipes également. Les défaites aurillacoises sont toutes perçues comme des contre-performances."

Dimanche, ce seront encore eux les favoris. Les Oloronnais en sont conscients. "Nous sommes contents de jouer le premier match à domicile parce qu'il n'y aurait pas eu grand monde au stade pour le match retour si nous avions d'abord pris une secouée à l'aller, avoue l'entraîneur des avants Serge Caudau. Nous savons qu'il va falloir nous accrocher si nous voulons au moins faire bonne figure. Mais ce n'est pas plus mal d'affronter l'un des favoris, la motivation est toute trouvée."

Les Béarnais partiront sans pression donc, eux qui ont déjà rempli leur objectif en participant aux phases finales. Deuxièmes de poule lors de la première phase, troisièmes de poule en Jean Prat, ils sont sortis in extremis du barrage contre Tyrosse dimanche dernier (15-13). Désormais, ils nourrissent pour seule ambition d'aller le plus loin possible : "Nous sommes un club "rustique", sans étranger, sans gros moyen, reprend le coach. Cela fonctionne plutôt bien. Cette équipe possède des valeurs fortes et une véritable solidarité. Les joueurs veulent prouver qu'ils peuvent poser des problèmes aux meilleures équipes. Nous, on sait à quoi s'attendre, Aurillac peut-être pas."

David Courteix en a une petite idée pourtant : "Nous avons beaucoup de respect pour Oloron. Nous connaissons les qualités des équipes de ce coin de la France, qui sont solides en mêlée, qui s'appuient sur une bonne conquête et qui sont performantes dans le jeu au sol. Il faudra être vigilants." Car Oloron n'a rien à perdre... Au contraire d'Aurillac.

Photo : www.fcoloron.com

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