Travers: "A Trévise, on sait très bien que des clubs s'y sont cassé les dents"

Par Rugbyrama
  • Laurent Travers, l'un des deux entraîneurs du Racing Métro
    Laurent Travers, l'un des deux entraîneurs du Racing Métro
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Malgré la victoire de prestige face à Northampton, Laurent Travers, l'entraîneur du Racing Métro, se méfie du déplacement à Trévise, formation réputée plus faible.

Après la victoire samedi dernier contre Northampton (20-11), avez-vous peur d'un relâchement à Trévise, adversaire le moins huppé de la poule ?

Laurent TRAVERS: Il n'y a pas de relâchement et de peur. Il y a de la crainte et de la vigilance car on n'est pas nés sans mémoire: on sait très bien que des clubs s'y sont cassé les dents, notamment des gros clubs français (Biarritz a perdu à Trévise en 2011-12, et Toulouse puis Montpellier ne sont pas parvenus à y prendre le point de bonus offensif ces deux dernières saisons, NDLR). C'est un club qui a tendance à mettre en difficulté les clubs français, donc on est vigilant.

Mais estimez-vous vos joueurs à l'abri de ce relâchement ?

L.T.: On le verra. On l'espère. On sait très bien que c'est ce qui nous a fait défaut auparavant (la saison dernière, NDLR): on était capables de faire de grosses voire de très grosses performances, et derrière de passer à côté. Est-ce qu'on a mûri ? Est-ce qu'on a grandi ? On vous dira ça dimanche soir.

Abordez-vous la Coupe d'Europe avec plus de confiance après le succès de samedi ?

L.T.: On n'a gagné qu'un match. On est content, ça nous laisse la possibilité d'encore combattre pour obtenir la qualification (en quarts), ce qui n'a jamais été le cas pour le club. Mais on fera un point après le deuxième match, et rien ne sera encore acquis, il faudra attendre le troisième et ainsi de suite. Il y a des marches à franchir: on en a franchi une, une deuxième se présente, on va essayer de la monter. On va faire en sorte de monter les marches les unes après les autres sans tomber de l'escalier.

Visez-vous le point de bonus offensif ?

L.T.: Ce qui nous intéresse avant tout, c'est de prendre des points. On ne peut pas se permettre d'annoncer quoi que ce soit, par rapport à ce qu'on a pu voir sur les années précédentes, comme je vous le disais. Ce serait d'abord faire injure à ce club. On connaît ses qualités et ses forces. On n'a même pas abordé les quatre essais (synonymes de bonus offensif, NDLR), et on ne les abordera pas. Ce qu'on a abordé, c'est qu'il y a très peu de matches en Coupe d'Europe, et que le moindre faux-pas, à Trévise, aux Ospreys (autre adversaire de la poule) ou au Racing, ne pardonne pas. La priorité des priorités est d'avoir le maximum de victoires.

Les joueurs de Trévise seront-il plus motivés que contre les Ospreys (7-42 dimanche dernier) en raison de rivalité franco-italienne ?

L.T.: Les 42 points ne reflètent pas la physionomie du match. Le contenu n'est pas si mal que ça, et en Ligue celtique, ils perdent de très peu, ou ne sont menés que de trois points à la 50e (minute). Donc c'est une équipe qui ne lâche rien.

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