Toulouse: Et cette fois on (re)double la mise ?

  • Yoann Huget, l'ailier de Toulouse contre Glasgow
    Yoann Huget, l'ailier de Toulouse contre Glasgow
  • Joe Tekori, le deuxième ligne de Toulouse
    Joe Tekori, le deuxième ligne de Toulouse
Publié le Mis à jour
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Quatre ans que le Stade toulousain attend de remporter ces fameuses confrontations aller-retour du mois de décembre. La dernière fois c’était en 2010, face à… Glasgow. Un signe ?

  • Une sale habitude depuis 2010

L’année dernière, c’était le Connacht qui s’était imposé au Wallon (16-14) avant de sombrer chez lui (9-37). L’année d’avant, c’était Swansea, battu à Toulouse (14-30) mais vainqueur au pays de Galles (17-6). Puis il y a eu les Harlequins, battus chez eux (10-21) et revanchards au retour (31-24). Bref "une sale habitude" pour reprendre l’expression de Yannick Nyanga. Il faut donc remonter au mois de décembre 2010 pour voir la trace d’un aller-retour parfaitement maîtrisé. Le 10, le Stade l’avait emporté à Glasgow (28-16) et le 21, il avait remis le couvert dans son antre (36-10).

  • Seulement deux "doublés" en six ans...

Depuis l’instauration de ces doubles confrontations, lors de la saison 1999-2000, le Stade toulousain en a remporté six sur quatorze dont cinq lors des neuf premières éditions. Depuis 2008-2009, Toulouse n’a doublé la mise que deux fois seulement. On a payé dans un passé récent pour savoir que ce n’était pas évident d’enchaîner deux victoires de suite face au même adversaire. Il s’adapte, peut vous surprendre. Je me souviens par exemple des Harlequins qui entre l’aller et le retour (voir ci-dessus) avaient complètement modifié leur façon de défendre, explique Jean-Baptiste Elissalde.

Joe Tekori, le deuxième ligne de Toulouse
Joe Tekori, le deuxième ligne de Toulouse

On a fait une partie du boulot mais rien n’est acquis, rajoute l’entraîneur des trois-quarts. Pour dédramatiser, ce dernier peut toujours se dire que remporter ce contest de décembre n’augure pas forcément d’un destin royal puisque sur trois titres conquis au 21e siècle par les Toulousains (2003, 2005, 2010), un seul l’a été (en 2003) après avoir remporté cette fameuse double confrontation (face à Edimbourg, 30-9 en Ecosse et 50-17 au retour).

  • McAlister finalement apte…

Ce serait quand même moins risqué de faire un gros coup là-bas, comme l’espère le centre Yann David. D’abord pour entretenir l’idée que le faux pas à domicile face à Grenoble il y a quinze jours (22-25) n’était qu’un accident de buteur (4 échecs de Doussain) alors que les hommes de Novès surfent sur une série de sept victoires lors de leurs huit derniers matches. Ensuite, pour continuer de faire la course en tête par rapport aux autres poules et ainsi entretenir l’espoir de finir parmi les quatre meilleurs premiers. Avant cette quatrième journée le Stade compte 12 points (comme les Harlequins) soit le total le plus élevé des cinq poules. Bon, les chafouins rappelleront sans doute qu’il y a deux ans, les Toulousains comptaient le même nombre de points mais avaient ensuite connu deux revers (à Swansea (6-17) et à Leicester (5-9) pour finalement ne même pas se qualifier pour les quarts de finale pour la première fois depuis la saison 2006-2007.

On a vite évacué la victoire de dimanche car on sait que ça va piquer là-bas, ce sera au moins trois fois (sic) plus difficile, prévient Yann David. Pour franchir le mur du cent et remporter la 101e victoire du club (en 142matches) il faudra être aussi solidaires mais mieux soutenir le porteur de balle et être plus réalistes dans la zone de marque, estime pour sa part Romain Millo-Chluski. Annoncé forfait mais finalement rétabli plus vite que prévu Luke McAlister sera l’invité surprise de ce match au sommet. Ça peut être la bonne surprise du week-end , sourit Elissalde. Encore un signe ?

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