Une affiche de rêve, un destin en or ?

  • Yann David, le centre de Toulouse
    Yann David, le centre de Toulouse
  • Le Toulousain Yannick Nyanga sonne la charge contre Montpellier - 20 décembre 2014
    Le Toulousain Yannick Nyanga sonne la charge contre Montpellier - 20 décembre 2014
Publié le Mis à jour
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En cas de succès à domicile face aux Anglais de Bath (16h15), le Stade toulousain jouera les quarts de finale de la Champions Cup et serait plus que jamais en course pour le disputer à domicile. "Les battre ne serait pas anodin pour la suite", assure déjà Novès.

L’équation est simple : Il faut gagner un des deux derniers matchs , résume Novès. Ce serait alors la seizième fois (sur vingt!) que ses hommes franchissent la première phase de la plus grande compétition continentale. Dimanche face à Bath, dans un stade Ernest-Wallon qui en salive déjà, le premier défi (la dernière rencontre aura lieu à Montpellier le week-end prochain) s’annonce "énorme" face au deuxième du championnat anglais (4 défaites en 17 matchs cette saison). C’est un France-Angleterre qui nous attend. Ils ont encore mis 40 points aux Wasps le week-end dernier (39-26, ndlr) et ce serait un véritable exploit si on s’en sort; estime le manager général.

Si ce dernier a reconnu que les Anglais avaient sans doute fait un petit complexe de supériorité lors du match aller (On les a surpris car ils ne s’attendaient pas à perdre), il a très vite mis ses hommes devant leurs responsabilités : Si nous sommes dans le même état d’esprit qu’à Clermont ou face à La Rochelle en terme de combat, il n’y aura pas de match : les Anglais gagneront. Puis d’enfoncer le clou, pour bien titiller leur orgueil : C'est peut-être la meilleure mêlée du championnat anglais et nous pouvons craindre que ce soit une boucherie. Mais depuis quelque temps, nous bossons bien là-dessus et j'espère que nous éviterons d'être ridicules. Il ne reste plus qu’à imaginer le poster du pack anglais dans le vestiaire pour avoir la chair de poule.

Nyanga: "On est capable de battre n’importe qui"

Surtout que pour son 143e match européen, le 46e face à un club anglais (28 victoires et 2 nuls en 45 matchs pour le moment), le Stade aura face à lui une équipe renforcée par deux troisième ligne internationaux (Garvey et Louw) qu'ils attendaient comme le messie, selon Novès. On sait très bien qu'au milieu du terrain ça va piquer. Mais sur les extérieurs aussi, ils ont des joueurs très rapides, et devant, ils ont un gros pack très bien organisé, très puissant. On sait à quoi s'attendre, ça va être très compliqué à tous les coins du terrain, détaille Yann David.

Le Toulousain Yannick Nyanga sonne la charge contre Montpellier - 20 décembre 2014
Le Toulousain Yannick Nyanga sonne la charge contre Montpellier - 20 décembre 2014

Privé d’Harinordoquy (ischios), le Stade sera de son côté affaibli en touche, une des nombreuses armes de Bath. Ils ont rentré plusieurs joueurs références. Ils avaient déjà une bonne base mais là c’est encore plus fort, craint aussi Nyanga. Enfin, craindre… oui et non car selon le flanker international : On est convaincu que quand on met notre jeu en place, avec l’état d’esprit qu’il faut, on est capable de battre n’importe qui .

Noves: "Si on gagne, on aura battu une des meilleures équipes d’Europe"

Et confirmer la victoire du match aller permettrait également d’envoyer un message aux autres. C’est sûr et certain que c’est un des premiers tournant de la saison, acquiesce Nyanga. On a gagné chez eux et ils vont avoir un double sentiment de revanche avec la qualification qui va se jouer ici. C’est une grande équipe il n’y a pas de doute, poursuit Dusautoir. La saison dernière, les Toulousains avaient su doubler la mise face aux Saracens, confirmant à Ernest-Wallon (21-11) la victoire acquise à Wembley (17-16) quelques semaines plus tôt. Il y a quatre ans, en revanche, le succès obtenu chez les Harlequins (21-10) n’avait pas été confirmé lors du match retour (24-31). Bath est capable de nous battre ici, tout le monde en est bien conscient, affirme ainsi Noves.

Mais comme ce match a définitivement l’odeur des grands rendez-vous et qu’un grand rendez-vous marque souvent le début d’une belle histoire, c’est aussi le temps des belles promesses. Je suis convaincu que les battre ne serait pas anodin pour la suite, car si on gagne il y aura de véritables conséquences dans nos têtes car on n’aura pas battu une petite équipe mais l’une des meilleures d’Europe , conclut ainsi Novès. Si les Toulousains veulent marquer les esprits, et notamment les plus chagrins d’entre eux, c’est le moment messieurs…

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