Racing, un (second) exploit à portée de bras

  • L'ailier Juan Imhoff (Racing) en Champions Cup face aux Ospreys - 2014
    L'ailier Juan Imhoff (Racing) en Champions Cup face aux Ospreys - 2014
  • Maxime Machenaud (Racing) face à Northampton - 24 janvier 2015
    Maxime Machenaud (Racing) face à Northampton - 24 janvier 2015
  • Billy Vunipola, le numéro 8 international anglais des Saracens
    Billy Vunipola, le numéro 8 international anglais des Saracens
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Le Racing-Metro s'apprête à disputer son premier quart de finale de coupe d'Europe, dimanche contre les Saracens. Premier club de la phase de poules et seule équipe toujours invaincue de la compétition, il va endosser, chez lui à Colombes, le rôle du favori. Même si l'adversaire est un monstre du rugby anglais.

Le moment est évidemment des plus historiques pour le Racing. Presque six ans après avoir rejoint l'élite du rugby français, le voilà prêt à livrer bataille dans un match à élimination direct de coupe d'Europe, contre un géant européen, au même titre que les cadors de notre champion que sont Toulon et Clermont. Une éternité d'attente et d'espérance pour son président mécène Jacky Lorenzetti, qui se concrétise dimanche avec une belle opportunité de se hisser dans le top 4 européen. Une chance qu'il doit à son parcours sans faute en poules. Les faits sont là, nous avons terminé première équipe de la phase de poules, eux huitièmes, rappelle le coentraîneur Laurent Travers. En plus, nous recevons, donc cela laisse présager du 51 %-49 % en notre faveur. On pourrait parler de 50-50 mais on va se donner un petit avantage du fait de recevoir.

Un avantage acquis le 24 janvier dernier au prix d'un exploit retentissant au Franklin's Garden de Northampton. Le plus grand moment de l'histoire récente du club, qui pourrait se voir vite détrôné dimanche en cas de succès face aux Sarries, comme le confirme Laurent Travers. La victoire à Northampton nous a permis une qualification et de recevoir le quart à domicile, ce qui était extraordinaire. Mais il est évident que si on se hisse dans le dernier carré, chez nous à Colombes, ce sera encore plus fort. Un fragment de bonheur tout sauf évident à décrocher, face à une formation bien plus habituée à vivre ce type d’événement.

Maxime Machenaud (Racing) face à Northampton - 24 janvier 2015
Maxime Machenaud (Racing) face à Northampton - 24 janvier 2015

Machenaud: "Si on se qualifie, ce sera vraiment un exploit"

Dire que le vice-champion d'Angleterre et d'Europe a plus d'expérience dans les matchs couperet de très haut niveau est un euphémisme. Ne pas rappeler qu'il est actuellement en très grande forme serait un oubli coupable. Les partenaires de Chris Ashton ont bien digéré les blessures préjudiciables, notamment celle de leur maître à jouer Owen Farrell, et restent sur trois victoires lors des quatre dernières rencontres de Premiership, dont deux face à d'autres quarts de finaliste de la Champions Cup (les Wasps et Bath). Les Saracens sont du même calibre que Northampton, assure le capitaine francilien Dimitri Szarzewski. Ils ont mis 40 points aux Harlequins à Wembley devant 84000 personnes (42-14) donc on peut dire qu'ils ont bien préparé leur quart de finale. À nous d'être très bons et de répondre présent.

Avec Alex Goode, Chris Ashton et David Strettle derrière, ou encore les frères Vunipola et Jacques Burger devant, cette équipe des Saracens a les armes pour faire très mal au Racing. L'ancien Agenais Maxime Machenaud mesure l'ampleur du défi qui attend les Franciliens. L'intensité sera au rendez-vous. Ils ont un numéro 8 qui les fait avancer et ils ont un paquet d'avants très solides. Cela se rapproche de Northampton, ce sont des équipes pragmatiques, très bien organisées, qui ne font pas beaucoup d'erreurs et avec des joueurs derrière qui sont aussi très impressionnants. On est conscient que le niveau d'intensité et donc la concentration qu'il faudra avoir seront dix fois plus importants sur ce match. Chacun devra être à son maximum si on veut gagner. On a réussi à le faire contre Northampton, il faudra rééditer cet exploit, car si on se qualifie pour les demi-finales, ce sera vraiment un exploit. L'occasion aussi de noircir des lignes supplémentaires sur ce qui constitue déjà la plus belle page européenne du Racing-Metro.

Billy Vunipola, le numéro 8 international anglais des Saracens
Billy Vunipola, le numéro 8 international anglais des Saracens
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