Une belle frayeur mais la victoire au bout pour le Racing

  • Juan Imhoff, l'ailier du Racing, face aux Ospreys - 13 décembre 2014
    Juan Imhoff, l'ailier du Racing, face aux Ospreys - 13 décembre 2014
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Après avoir maîtrisé les débats, le Racing a connu un énorme coup de moins bien et s'est fait une très grosse frayeur face aux Ospreys (18-14). Toujours invaincus, les Franciliens ont les cartes en main dans la course aux quarts de finale.

Le scenario de la semaine passée a immanquablement dû défiler dans les têtes de tous les Racingmen. Comme le week-end dernier, les Franciliens ont su rapidement prendre la mesure des Ospreys. Comme le week-end dernier, ils ont fléchi en seconde période, ce qui leur avait coûté le match nul (19-19) au pays de Galles. Heureusement, l'issue est cette fois plus heureuse avec un succès 18-14 à la clé, qui maintient les Ciel et Blanc dans la course aux quarts de finale. Mais dire qu'ils menaient 15-0 à la pause...

Efficaces dans la conservation, impériaux en mêlée, souverains en touche et solidaires en défense : les hommes du duo Travers-Labit avaient mis tous les ingrédients pour ne pas rater leur sortie. Ajoutez à cela de réelles intentions de jeu et un brin d’opportunisme, et ils allaient faire la différence en quatre petites minutes. Le temps pour Juan Imhoff de conclure un temps fort du Racing (26e), puis pour Teddy Thomas de profiter de l'inspiration de Johan Goosen et finaliser un contre de 80 mètres (30e). Les Gallois avaient un genou à terre. ​

​Northampton en tête de la poule​


Mais il est écrit que les Franciliens n'auront pas la tâche facile pour décrocher leur tout premier quart de finale dans la "grande" coupe d'Europe. Le soulagement sur le banc lorsque M. Garner offrait une ultime pénalité au bout du temps additionnel (Goosen, 18-14, 80e+1) venait rappeler que le second acte avait surtout tenu du calvaire pour les Ciel et Blanc. Dès la trentième seconde, Antonie Claassen était envoyé au frigo pour un plaquage en l'air sur Dan Biggar. Au moment même où le troisième ligne revenait, c'est Maxime Machenaud qui écopait de sa biscotte pour un en-avant volontaire.

Mais surtout, les Racingmen allaient décliner physiquement tandis que les Ospreys semblaient toujours aussi frais sans pour autant apporter du sang neuf - seulement deux changements effectués, à la 68e minute ! Résultat : les plaquages manqués et les pénalités se multipliaient, tandis que la mêlée se faisait moins tranchante. Et Rhys Webb en filou (51e) puis Eli Walker sur une merveille de passe au pied de Dan Biggar (70e) permettaient aux Ospreys de recoller.

Une incroyable séquence de hourra-rugby pendant trois minutes, qui occasionnait les seules opportunités offensives du Racing en deuxième mi-temps, allait finir d'user les organismes à l'heure de jeu. Mais au courage, les Franciliens ont donc tenu bon. Les voilà toujours en lice pour la qualification. En revanche, ils pointent à une unité de Northampton, bourreau et vainqueur bonifié de Trévise (67-0). Les partenaires d'Henry Chavancy, élu homme du match grâce notamment à son abattage en défense, devront sans doute aller gagner chez les Saints pour s'offrir la première place du groupe 5...

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