Racing: Le moment est venu de devenir grand !

  • James Roberts (Racing) face à Northampton - Octobre 2014
    James Roberts (Racing) face à Northampton - Octobre 2014
  • Luke Charteris, le deuxième ligne gallois du Racing
    Luke Charteris, le deuxième ligne gallois du Racing
Publié le Mis à jour
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Presque assuré d'être au rendez-vous des quarts de finale de la Champions Cup, le Racing se rend samedi à Northampton avec, en ligne de mire, la première place du groupe 5. Un défi immense pour les Franciliens, face au champion d'Angleterre, mais aussi une occasion unique de s'affirmer encore comme un puissant d'Europe.

Depuis son retour parmi l'élite en 2009, le Racing-Metro s'est toujours qualifié pour les phases finales du Top 14 et donc pour la plus prestigieuse des coupes d'Europe. C'est d'ailleurs plus la partie championnat domestique que celle des campagnes européennes qui fait la fierté du club. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Avant cette année, le Racing ne jouait pas ou bien peu la H Cup et abandonnait tout espoir d'atteindre les quarts de finale très tôt dans la phase de poules. Mais ça, c'était avant. Au prix d'un recrutement de haut standing, avec l'éclosion de talents comme Thomas ou Dumoulin et l'acclimatation des stars déjà au club, le groupe francilien a gagné en ambition autant qu'en qualité.

Aux portes d'un quart de finale historique après avoir mené sa barque mieux que quiconque (seule équipe encore invaincue de la compétition), le Racing a les crocs et tombe les masques. Finis les discours lénifiants de prudence, les ambitions sont désormais assumées. Quand la compétition a démarré, tout le monde parlait de Toulon, de Northampton, du Leinster, de Toulouse ou de Toulon comme potentiels favoris, mais jamais du Racing, rappelle le deuxième ligne Luke Charteris. C'est important pour nous de changer cela. Si on bat Northampton, on sera sûrement la meilleure équipe de la phase de poules, calcule à juste titre le géant gallois, plutôt habitué ces dernières années à zapper l'Europe avec l'Usap. Quand j'étais à Perpignan, la seule priorité était le Top 14. Ici, c'est différent. On a aussi défini cette qualification comme un objectif, ce qui est une très bonne chose. Une posture qui s'est installée en même temps que lui.

Luke Charteris, le deuxième ligne gallois du Racing
Luke Charteris, le deuxième ligne gallois du Racing

Roberts: "C'est l'occasion d'écrire une nouvelle page du Racing"

Face aux Ciel et Blanc se dresse pourtant leur Everest. Le champion d'Angleterre en titre, bardé d'internationaux et à l'expérience des play-offs européens longue comme le bras. C'est justement parce que la tâche qui leur incombe paraît tellement difficile qu'elle peut aussi accoucher de l'exploit le plus retentissant du Racing depuis le titre de champion de France de 1990. Il leur permettrait aussi de s'offrir un quart à Colombes, vraisemblablement face au troisième ou au meilleur deuxième, s'ouvrant ainsi de très belles perspectives. Pas besoin d'aller chercher plus loin la motivation pour transcender les troupes du côté du coentraîneur Laurent Labit. Ce match de samedi sera peut-être le match référence qu'on cherche depuis deux saisons, celui qui peut faire basculer le club dans une autre dimension. On ne peut pas aller là-bas avec un discours ''langue de bois'', en disant qu'on va essayer de limiter la casse et de prendre un point. On est dans un match de phase finale et on y va dans cet état d'esprit. Un exploit à Northampton ferait prendre conscience aux joueurs de leurs possibilités. On doit arriver à obtenir des résultats marquants à l'extérieur en coupe d'Europe, comme le font Clermont ou Toulon, et que nous n'avons encore jamais fait.

Et le message est passé. Rarement l'unanimité autour d'un discours aussi ambitieux n'a été aussi présente chez les Racingmen. C'est l'occasion d'écrire une nouvelle page du Racing, s'envole à son tour le centre Jamie Roberts. Avec l'équipe que nous avons, remporter la Champions Cup est très, très possible. En tout cas, nous allons à Franklin's Gardens pour gagner. Chiche ?

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