Novès: "Je ne vois pas la moindre faille dans cette équipe de Glasgow"

  • Le manager de Toulouse, Guy Novès. Novembre 2014
    Le manager de Toulouse, Guy Novès. Novembre 2014
  • Jean-Marc Doussain lors de la 2e journée de Champions Cup. Toulouse-Montpellier. Octobre 2014
    Jean-Marc Doussain lors de la 2e journée de Champions Cup. Toulouse-Montpellier. Octobre 2014
Publié le Mis à jour
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Le manager général toulousain ne tarit pas déloges sur l’équipe de Glasgow que ses hommes recevront dimanche pour le compte de la troisième journée de Coupe d’Europe. Guy Novès revient également sur les problèmes de charnière que connaît acutellement le Stade toulousain.

La déception liée à la défaite à domicile face à Grenoble est-elle évacuée alors que se profile ce rendez-vous décisif face à Glasgow?

Guy NOVES: Evacuée? On n’évacue jamais vraiment une défaite. Là, ce qui est le plus décevant ce n’est pas de perdre à la dernière minute, c’est d’être mauvais comme on l’a été sur ce match. On n’a que ce que l’on mérite. Si on avait été meilleurs on se serait mis à l’abri plus tôt. Ce qui est dommage c’est que l’on s’est mis dans une situation à nouveau compliquée en championnat alors que l’on commençait à relever la tête. Et puis c’est embêtant aussi de compter autant de blessés au poste d’ouvreur. Quand il manque le chef d’orchestre, la partition est forcément différente.

Justement, quelle charnière allez-vous aligner dimanche?

G.N: On se retrouve un peu comme la saison dernière. Luke McAlister et Toby Flood étant out, on compte sur Jano Vermaak, Jean-Marc Doussain et Sébastien Bézy. Vous verrez bien lesquels débutent. Quand il manque McAlister ou Flood, cela a forcément une incidence sur le jeu. Ce n’est pas que l’on fasse une "McAlister-dépendance", la meilleure preuve est que Flood avait débuté à l’ouverture à Bath, mais jouer cette Coupe d’Europe dans ces conditions est embêtant.

Doussain et Bezy sont des demis de mêlée, pas des demis d'ouverture de métier

Doussain a déjà fait ses preuves à l’ouverture, notamment aux Saracens la saison dernière…

G.N: C’était une équipe différente. On connaît ses vertus et ses qualités et on compte sur lui. Comme sur Bézy qui avait bien terminé le match en numéro 10 à Bath quand Flood a eu des crampes. Mais tous les deux sont des demis de mêlée. Pas des demis d’ouverture de métier.

Jean-Marc Doussain lors de la 2e journée de Champions Cup. Toulouse-Montpellier. Octobre 2014
Jean-Marc Doussain lors de la 2e journée de Champions Cup. Toulouse-Montpellier. Octobre 2014

Avez-vous dû réconforter Jean-Marc Doussain après ses échecs face à Grenoble?

G.N: Jean-Marc a déjà buté avec l’équipe de France et commence à avoir de l’expérience malgré son jeune âge. Il sait très bien qu’on lui fait confiance. On ne va pas lui taper dessus. On sait qu’il est capable de faire du 100%. Il en manquera d’autres et en marquera d’autres.

Glasgow est l'une des meilleures équipes d’Europe, composée de joueurs qui ont quand même tenu tête aux All Blacks

Pour revenir à votre prochain adversaire, que faut-il craindre de cette équipe écossaise?

G.N: La même chose que quand on affronte l’équipe d’Ecosse! On craint les mêmes choses. Une équipe très dynamique, qui est capable de gagner partout, comme à Montpellier par exemple. C’est une équipe complète à tous les niveaux. C’est 100% de l’équipe d’Ecosse derrière. Je ne vois pas la moindre faille dans cette équipe qui, en plus, est habituée à jouer ensemble. C’est l'une des meilleures équipes d’Europe, composée de joueurs qui ont quand même tenu tête aux All Blacks il y a très peu de temps.

Leur parcours ne vous surprend donc pas?

G.N: Pour vous, c’est visiblement une surprise car il me semble que les médias n’ont pas vraiment tenu compte de cette équipe (lors du tirage au sort, ndlr). Mais pour nous qui travaillons un peu dessus, car c’est notre job, on le savait. On avait prévenu que cette poule était dense et elle l’est.

Les conditions climatiques plus proches des normales saisonnières vont-elles vous obliger à revenir à des choses plus simples dans le contenu?

G.N: Plus simples? Je ne sais pas ce que cela veut dire. Pour nous les choses les plus simples c’est jouer. Tant que je serai là, on continuera à jouer. On aurait pu gagner face à Grenoble en jouant si on avait mieux négocié certaines actions. Depuis longtemps, notre jeu repose sur le mouvement. Et surtout en Coupe d’Europe où pour battre ses adversaires il ne faut pas minimiser ses intentions. Pour gagner, il faut le battre et remporter ses duels et pour remporter ses duels il faut d’abord avoir le ballon.

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