Bonnaire: "Quand on est tous à 100%, on ne craint vraiment personne"

  • Julien Bonnaire (Clermont)
    Julien Bonnaire (Clermont)
  • Bonnaire s'accroche avec Burger lors des poules
    Bonnaire s'accroche avec Burger lors des poules
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Au bord des larmes après la victoire en quart de finale face à Northampton, Julien Bonnaire vit pleinement les derniers matchs de Coupe d’Europe de sa carrière. A 36 ans et avant de rejoindre Lyon, l’incontournable troisième ligne aux 75 sélections en Bleu veut gagner un titre avec ses potes.

Vous avez l’expérience de ces matchs de Coupe d’Europe (69 matchs disputés), et celle de matchs de Coupe du monde avec les Bleus, mais sentez-vous de la pression chez des joueurs plus jeunes?

Julien BONNAIRE: Pas vraiment… Il y a de l’excitation, comme avant le quart de finale face à Northampton. Mais pour moi aussi, surtout que ce seront certainement mes derniers matchs à ce niveau. Donc j’ai envie d’en profiter un maximum, de tout donner pour ne pas avoir de regrets sur mes derniers matchs de Coupe d’Europe. Le stress, c’est normal qu’il y en ait, et il faut qu’il nous serve à nous transcender dans des moments comme ça.

Si tout se passe bien jusqu’à la fin de saison pour Clermont, il ne vous reste plus que quatre ou cinq grands matchs à jouer…

J.B: Oui, j’ai déjà joué mon dernier quart de finale de Coupe d’Europe à domicile, avec un petit pincement au cœur forcément parce que cela fait huit ans que je suis là et surtout dans cette ambiance fabuleuse. Ce n’était que du positif pour finir ici. Ça passe vite alors j’apprécie, je profite de ces moments partagés avec tout le groupe et avec les copains que j’ai ici. J’ai envie de finir au mieux avec eux, et ça veut dire lever un trophée cette année. Je sais qu’on en a le potentiel et que notre pire adversaire c’est nous. Quand on est tous à 100%, on ne craint vraiment personne, donc c’est juste l’approche mentale, la nécessité de faire les bons choix… On est capables de battre n’importe quelle équipe quand on joue au niveau.

Les joueurs qui sont arrivés ont apporté plus de qualité au groupe

Craignez-vous que le scénario de la saison dernière en demi-finale face aux même Saracens (défaite 46 à 6) ne se reproduise cette année?

J.B: Non, parce que les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas, heureusement… Je pense que l’on a un autre niveau, on est peut-être mieux préparés que la saison dernière, on est un peu plus frais, en tout cas en ce qui me concerne. Et les joueurs qui sont arrivés ont apporté plus de qualité au groupe. Cette saison est différente, on a fait de belles choses et il faut vraiment que l’on ait confiance en nous.

Bonnaire s'accroche avec Burger lors des poules
Bonnaire s'accroche avec Burger lors des poules

Qu’avez-vous retenu des deux matchs de poule disputés face aux Saracens cette saison?

J.B: Que ce sera forcément difficile… Mais on est en demi-finale, les petites équipes, c’est terminé. Ce sera engagé, ils sont très solides devant, leur défense est en place donc le challenge sera difficile à relever mais on a des qualités à faire valoir aussi. Il faudra être réalistes quand on aura l’occasion de rentrer dans leur camp.

Vous aviez participé à la demi-finale du Top14 face à Toulon en 2010. C’était votre dernier match au stade Geoffroy-Guichard, quels souvenirs en gardez-vous?

J.B: Ça me rappelle que de bons souvenirs parce que ça avait été un match extraordinaire dans une ambiance fabuleuse. Samedi, il y aura plus de 30 000 Clermontois avec nous, tout ce qu’il faut pour faire un grand match et passer un bon moment. L’apport du public sera indéniable et on aura besoin de ça. Donc on a envie d’en découdre et de donner le maximum. C’est à nous de faire ce qu’il faut pour que la fête soit belle.

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