Mermoz: "Leicester, c'est du très haut niveau"

  • Le centre toulonnais, Maxime Mermoz
    Le centre toulonnais, Maxime Mermoz
  • Maxime Mermoz lors de la victoire de Toulon en Ulster, 2e journée de Champions Cup
    Maxime Mermoz lors de la victoire de Toulon en Ulster, 2e journée de Champions Cup
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C'est l'un des hommes en forme du côté de Toulon depuis le début de saison. Maxime Mermoz enchaine les bonnes performances avec le RCT et devra maintenir son niveau lors des prochaines semaines. A commencer par ce week-end avec un déplacement à Leicester.

On vous a senti très en jambes et plein d'envie samedi face à Clermont. Quel regard portez-vous sur votre prestation?

Maxime MERMOZ: C'est le bandeau ça (rires)! Tout va bien en ce moment. J'ai de bonnes sensations avec une bonne dynamique. Les saisons se passent bien pour moi ici. Plus ça va, mieux je me sens et plus j'ai envie de bien faire sur le terrain.

Votre état de forme tombe bien, surtout quand on regarde le calendrier pour cette fin d'année...

M.M: Quand on revient de la tournée, on regarde le calendrier et avant de penser à Noël on se dit qu'il va y avoir quatre grands matchs! Clermont était un gros morceau, c'est fait. Maintenant, il y a Leicester en match aller et retour. Ça va être du très haut niveau, tout comme Lyon à la maison. Il va falloir bien récupérer et se préparer. Décembre, c'est du très lourd. L'ASM était une bonne mise en bouche. On aurait pu passer à la trappe, car on aurait pu tuer le match plus tôt. On a repris en dilettante en deuxième période alors qu'on avait le match en main.

A chaque fois qu'on les a joué en quarts, heureusement que c'était à domicile

Cette période de l'année n'est pas toujours favorable au RCT. Comment l'expliquez-vous?

M.M: C'est vrai, ça fait deux ans qu'on connait un passage à vide en décembre et janvier. C'est une période toujours complexe. Ce retour après la trêve internationale est toujours compliqué. Faut s'y remettre: les terrains sont gras, il pleut... On a des matchs différents et faut s'adapter en changeant le jeu. Cette année on arrive peut-être mieux à gérer et trier les ballons pour être plus dans la stratégie que dans la folie. On a du vécu ensemble.

Maxime Mermoz lors de la victoire de Toulon en Ulster, 2e journée de Champions Cup
Maxime Mermoz lors de la victoire de Toulon en Ulster, 2e journée de Champions Cup

Comment jugez-vous cette équipe de Leicester?

M.M: J'apprécie beaucoup cette équipe. Ils ont une très grande dimension athlétique, dans ce domaine ils sont parmi les meilleurs d'Europe. Ils ont de bons trois-quarts avec des lancements de jeu qui ressemblent aux nôtres et sont très organisés et disciplinés. A chaque fois qu'on les a joué en quart heureusement que c'était à domicile car c'était serré. Il fallait sortir des matchs plein d'agressivité avec un bon jeu au pied de Jonny (Wilkinson, ndlr) notamment. C'est du très haut niveau.

Dès mon retour en club, je pense avoir répondu présent

Il y a également un français à Leicester: David Mélé, que vous avez croisé du côté de Perpignan...

M.M: Ah Dadou! On a fait plus que se croiser! Il m'a fait rire pendant quatre ans à Perpignan. Je suis très heureux pour lui. Quand tu es dans un club comme Perpignan, il y a le côté sentimental qui joue, il venait d'être papa en plus! Il fallait du courage pour partir. Mais il a vu ça comme une chance de rejoindre un grand club. Il n'y avait pas de risque sinon celui de progresser. Il a du temps de jeu avec un coach qui a une bonne philosophie de jeu. Il se régale là-bas.

Vous êtes revenu à Toulon la semaine dernière après trois semaines avec l'équipe de France et un seul match disputé. Quel sentiment prédomine?

M.M: La semaine du retour est passée très vite, j'ai retrouvé ma famille tout en me projetant sur le match face à Clermont. Quand pendant deux semaines on ne joue pas, on emmagasine de la motivation et de la frustration comme tous les sportifs. Je vise toujours plus haut et je suis frustré et déçu du match face à l'Argentine. Mais dès le lendemain, il faut se lever et avancer. Et ce n'est pas parce que je n'ai pas joué les deux premiers matchs avec l'équipe de France que ça doit remettre en question mon niveau et mes performances. Dès mon retour en club, je pense avoir répondu présent.

La Coupe du monde est-elle déjà dans un coin de votre tête?

M.M: Cette saison est particulière car à la fin il y a quelque chose de différent. Mais depuis que je suis à Toulon, j'aborde les saisons de la même façon. Je continue de progresser. La Coupe du monde est encore loin et il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte avant d'y être.

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