Le rétablissement se poursuit pour le Stade toulousain

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy capte un ballon aérien devant Viriviri - Toulouse Montpellier - 19 octobre 2014
    Imanol Harinordoquy capte un ballon aérien devant Viriviri - Toulouse Montpellier - 19 octobre 2014
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Même si tout n'a pas été parfait dans le jeu, Toulouse a remporté le duel 100% français face à Montpellier (30-23) et confirme son renouveau.

Il faisait beau, chaud, le soleil brillait à Ernest-Wallon. Trop peut-être, pour qu'on veuille bien croire qu'il s'agissait d'un dimanche d'automne et d'une première journée de Coupe d'Europe. Dans ce premier choc franco-français de la campagne, Toulouse a dominé Montpellier dans un match qui s'est complètement débridé en fin de première mi-temps. C'est en infériorité numérique que les deux équipes ont su revenir au score, mais c'est Toulouse qui a gardé une longueur d'avance suffisante (30-23). Les hommes de Novès prennent la deuxième place de la poule derrière Glasgow. Le MHR avait perdu le bonus offensif à la 80e avant de le récupérer à la 83e grâce à une pénalité de Benoît Paillaugue. Fou !

Les acteurs toulousains et montpelliérains n'avaient pourtant pas commencé le match de la meilleure des façons. Pour preuve, le score à cinq minutes de la pause: 3-3. Seulement, le rugby a le don de précipiter les choses et de retourner sa veste en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il a fallu, pour cela, le coup de pouce des "Îles". D'abord, c'est Viriviri, la star du rugby à VII, qui glaçait le stade grâce à ses jambes folles (33e). En bout de ligne, il mystifiait toute la défense toulousaine sans dévier sa course le long de la ligne de touche. L'essai était pourtant refusé. Une minute plus tard, c'est l'autre ailier fou, Nagusa, qui était à la conclusion d'une "89" jouée après ballon porté par Mowen et Iribaren (3-10). L'avantage au score était mérité mais n'a pas duré. Huget, lancé par un coup de pied de McAlister dans le dos de Viriviri, sauvait les meubles juste avant la pause (40e, 13-10).

Huget répond à Olivier

Montpellier, maître de la rush-defense depuis le début de saison, n'a pas réussi à brouiller les cartes toulousaines. Luke McAlister a abusé du jeu au pied rasant dans le dos ou par des passes au pied à l'aile pour contrer les montées rapides héraultaises. En seconde mi-temps, c'est pourtant Montpellier qui prenait les commandes du match. A quatorze ! Après le carton jaune de Teddy Iribaren (49e), Wynand Olivier s'offrait un splendide essai le long de la ligne de touche, résistant au plaquage de Fickou (52e, 13-17). Le mano à mano continuait comme en première mi-temps puisqu'Huget répondait dans la foulée (54e, 20-17).

Au prix de quinze dernières minutes complètement folles, Toulouse allait finalement faire la différence grâce à Jean-Marc Doussain. Opportuniste, il jouait par-dessus pour lui même pour mettre le MHR à distance (27-20). Là encore, c'est en infériorité numérique que Toulouse a réussi à marquer. Pour l'anecdote, on retiendra également que Flood enlevait le bonus défensif à Montpellier (80e, 30-20), avant que Paillaugue ne le redonne à son équipe à la dernière seconde (80e+3, 30-23).

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