Namy: "On ne va pas tout dévoiler sur ces deux premières rencontres européennes"

  • Guillaume Namy tente de porter le danger - Stade français Brive - 30 novembre 2014
    Guillaume Namy tente de porter le danger - Stade français Brive - 30 novembre 2014
Publié le Mis à jour
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S'il reconnait qu'il n'y a "plus grand chose à espérer de cette compétition européenne", l'ailier briviste, Guillaume Namy, ne compte pas galvauder la double confrontation contre Oyonnax. Un adversaire que le CABCL retrouvera le 20 décembre pour une inédite triple confrontation consécutive, mais en championnat cette fois. Et avec la bataille pour le maintien en tête.

Guillaume, quel sentiment prime après la rencontre au Stade français: est ce la satisfaction d'avoir pris le point de bonus ou la déception d'être passé proche d'une deuxième victoire consécutive à l'extérieur ?

Guillaume NAMY: Ma réponse va paraitre bateau en disant que c'est un peu les deux sentiments. Au vu de notre première mi-temps, nous avons été dominés dans les phases de jeu et dans le jeu en général. Le premier acte a été difficile d'autant plus que le score s'était creusé en leur faveur (20-9). De ce point de vue là, c'est une bonne chose d'avoir pris ce point de bonus défensif. Cependant, quand on regarde notre domination sur la fin de match et notamment grâce à notre paquet d'avants avec des mauls de quarante mètres, il est vrai que nous aurions pu espérer marquer un essai sur cette dernière pénalité que l'on tente. Au final, nous faisons bien de la tenter et c'est une satisfaction de repartir avec ce précieux point.

Malgré les blessures qui incombent l'équipe, vous restez performants à l'extérieur avec cinq points pris en deux déplacements. Y'a-t-il eu un déclic, une prise de conscience collective sur votre capacité à être enfin compétitif loin de votre base ?

G.N: Je pense qu'il y a eu un déclic lors du match à Montpellier. Nous l'avons très bien préparé, très bien abordé en nous mettant dans les meilleurs conditions avec les vacances qui suivaient. Nous étions dans un état d'esprit très positif. On joue tout le temps les matchs à l'extérieur pour les gagner car nous savons que nous en avons les moyens. Ce sentiment est bien présent dans nos têtes depuis le début de la saison.

Il est évident que le match du 20 décembre, en championnat, n'aura absolument rien à voir car ce sera le plus important dans l'optique du maintien

A titre personnel, vous semblez revenir en pleine forme depuis quelques semaines. Avez-vous effectué un travail spécifique ?

G.N: Non, pas spécialement. Je n'ai pas changé ma manière de travailler. C'et plus facile pour moi malgré les petites blessures que j'ai pu avoir depuis le début de saison car je suis ancré dans le club depuis pas mal de temps. J'ai donc l'habitude de bien travailler avec les préparateurs physiques et les kinés puis le staff. Je conserve ma "routine" habituelle qui est efficace.

Hasard du calendrier, vous allez affronter trois fois consécutivement Oyonnax (deux fois en Challenge Cup et une fois en Top 14) en ce mois de décembre. Comment abordez ces rencontres sachant qu'il s'agit d'un concurrent direct pour le maintien ?

G.N: (Rires)... ça fait bizarre. Disons que nous allons aborder tous les matchs pour les gagner même si il n'y a plus grand chose à espérer de cette compétition européenne. Après, il est évident que le match du 20 décembre, en championnat, n'aura absolument rien à voir car ce sera le plus important dans l'optique du maintien face à un de nos concurrents directs. On ne va donc pas tout dévoiler sur ces deux premières rencontres européennes afin de garder quelques surprises chez nous à l'approche des fêtes de Noël. 

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