Bonnefond: "On peut essayer de se qualifier parmi les meilleurs deuxièmes"

  • Paul Bonnefond, le centre de Lyon - Photo: Marc Galaor (Lou rugby)
    Paul Bonnefond, le centre de Lyon - Photo: Marc Galaor (Lou rugby)
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Encore une fois brouillons dans le jeu mais pleins d’abnégation, les Lyonnais sont parvenus à renverser la vapeur, samedi soir, pour s’offrir une victoire de prestige face à Edimbourg (21-19). Paul Bonnefond, replacé à l’aile pour ce match, savoure. Et croit encore à la qualification.

Quel est votre sentiment sur ce match contre Edimbourg?

Paul BONNEFOND: L’un des objectifs était de garder une dynamique positive à la maison. Cette saison, on n’a fait qu’un seul faux pas au Matmut (contre Toulouse, le 1er novembre, 17-41, ndlr). En Challenge Cup, la qualification est encore possible si on fait un bon résultat la semaine prochaine. On peut essayer de se qualifier parmi les meilleurs deuxièmes… Sur ce match, c’était une fierté de tenir la dragée haute à cette équipe d’Édimbourg, composée de beaucoup d’internationaux écossais. Il y avait beaucoup de monde aussi au stade, ça nous a fait plaisir (environ 9 000 personnes, ndlr).

Vous étiez en difficulté en première mi-temps…

P.B: C’était un match assez particulier. On les a dominés en mêlée par moments, puis c’était à leur tour. On était en place dans le jeu par moments, puis on n’avançait plus… Le point positif, c’est qu’on a réussi à tenir et on est allé chercher cette victoire à la fin.

Justement, ces fins de matchs à 100 à l’heure deviennent une spécialité lyonnaise, non?

P.B: Oui, on est en forme physiquement, on ne lâche pas. Même aujourd’hui, avec une équipe remaniée, on a vu que la qualité du jeu ne baissait pas. Sur les fins de matchs, je ne sais pas si c’est une spécialité lyonnaise, mais j’espère qu’à l’avenir on gagnera plus facilement, sans se mettre forcément une telle pression à la fin.

Londres, l’occasion d’enfin gagner à l’extérieur

Comment vous êtes-vous senti à l’aile?

P.B: J’avais déjà joué à ce poste à Castres et quand j’avais été prêté à Oyonnax. J’ai bien sûr moins de repères qu’au centre mais je me suis bien senti. Je me suis posé quelques fois la question de savoir si j’étais bien placé ou pas, mais Romain (Loursac, ndlr) m’a bien aidé. C’est important d’être polyvalent, ça permet au coach d’élaborer différentes stratégies.

Surtout que le Lou manque un peu d’ailiers en ce moment…

P.B: Oui, j’espère que les blessés vont vite revenir, qu’ils vont pouvoir rejouer à l’aile et moi au centre.

Est-ce que ce match vous donne de la confiance supplémentaire pour le Top 14, et la réception du Racing Metro dans deux semaines?

P.B: Oui, mais on va déjà essayer d’aller faire un bon match à Londres, la semaine prochaine. On n’a encore pas gagné un match à l’extérieur cette année, je pense que ça pourrait être une bonne occasion d’enfin le faire, contre les London Welsh qui sont en difficulté dans la poule. Au match aller, on avait su marquer rapidement plusieurs essais contre eux, mais lorsqu’ils s’étaient repris, le match était devenu beaucoup plus compliqué. Donc il ne faut pas les sous-estimer non plus.

À quoi sert cette Challenge Cup finalement?

Elle sert à faire jouer ceux qui ont besoin de temps de jeu, à intégrer des jeunes, à créer des dynamiques de victoires. Et aussi à prouver que l’on peut avoir deux XV compétitifs. C’est intéressant pour la suite.

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