Collazo: "Jouer à l’étranger, c’est un contexte que l’on ne connaît pas"

  • Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
    Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
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L’entraîneur en chef du Stade rochelais, Patrice Collazo, est impatient d'aller en Irlande pour affronter le Connacht dans le cadre de la première journée de la Challenge Cup. Un contexte que ses joueurs découvrent.

Patrice, comment le Stade rochelais aborde la Challenge Cup ?

Patrice COLLAZO: C’est l’occasion de sortir de la routine, qui est notre ennemi. C’est une chance d’aller jouer à l’étranger, c’est ce que je dis aux joueurs. Dans le groupe, tout le monde est concerné par cette compétition, j’espère qu’ils l’ont bien compris. Du 1 au 23. J’attends d’eux une attitude, un investissement, tout le monde a des choses à gagner. Je ne fais pas de tri sélectif.

Vous voyez aussi cette compétition comme un bon moyen de préparer la suite du championnat qui reprendra le 1er novembre avec la réception de Montpellier ?

P.C.: Oui, il faut continuer à valider certaines choses. A s’améliorer, notamment dans l’indiscipline. Continuer à être bon dans l’aspect défensif, comme on a pu l’être contre Clermont la semaine dernière.

Comment se passe la gestion de l’effectif, notamment pour ceux qui ont beaucoup joué ?

P.C.: Il y a des joueurs qui n’ont pas fait d’intersaison depuis longtemps. Je pense à Levani Botia (centre international fidjien, ndlr) qui joue sur ses acquis. Il a du mal à finir les matches. On fait du rafistolage avec lui. S’il n’est pas dans la liste des joueurs retenus pour la Challenge Cup, c’est pour le régénérer. Il y a aussi Peter Grant (demi d’ouverture sud-africain. ndlr), Jason Eaton (le deuxième ligne néo-zélandais, ndlr) ou Romain Sazy (deuxième ligne, ndlr) qui a beaucoup joué depuis trois ans. Alofa (ailier ou centre australien, ndlr) est quant à lui rentré au pays pour des raisons familiales. Tous ceux qui sont sortis ont besoin d’une remise à niveau pour encaisser les impératifs du Top 14. La priorité de jouer est donnée à d’autres : la Challenge Cup est une compétition qui révèle des joueurs. Il y a souvent de bonnes surprises.

Un déplacement comme celui-ci permet de consolider l’esprit de groupe

Quelle est-elle cette remise à niveau ?

P.C.: C’est un travail réalisé avec le préparateur physique. Cela dépend des besoins de chacun. On peut faire du non-impact, de la course et de la musculation. Il faut être frais physiquement pour l’être dans sa tête.

Jouer en Irlande, c’est aussi quelque chose qui est important pour la cohésion du groupe ?

P.C.: Oui, c’est la notion de groupe et c’est important pour moi. Jouer à l’étranger est un privilège mais c’est un contexte que l’on ne connaît pas. Ce qu’il y a dans l’assiette est différent de ce que l’on peut connaître. Alors on se rassure en se raccrochant aux copains. Un déplacement comme celui-ci permet de consolider l’esprit de groupe.

Pour finir, que savez-vous de cette équipe de Connacht ?

P.C.: C’est une équipe très athlétique, assez solide qui aime tenir le ballon. Elle est habituée à produire du jeu. Ils vont jouer à fond la Challenge Cup car dans le championnat Pro 12 (Ligue celte), il n’y a pas de descentes et de montées.

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